J’ai tourné le dos à la course folle
Ouvert mes paupières aux sentiers d’azur
Pris mon envol vers les cimes délicates
Dentelles de roc et silence des chemins
Me voilà penché sur la page blanche des jours
Ouverts à la respiration d’un autre univers
Gardien des troupeaux de pensées fugitives
Dans l’éphémère chant du temps écoulé
Manosque, 13 août 2011