En désespoir de cause

Et c'est toujours à suivre.

.: BONUS :.
Il y a quelques jours, le 9 août exactement, une bête à bon dieu a eu la bonne idée de se poser sur ma main et de ne point en bouger, s'accrochant avec force à ma peau diaphane dont la saveur est sucrée, exhale des parfums de miel et d'une chaleur accueillante. J'y voyais là une marque d'affection, une bénédiction divine, un signe de chance, bref, un jour faste où il faut jouer à euromillion. Toutefois mon juvénile enthousiasme était tempéré par une désagréable sensation de piqure. Je mettais cela sur le compte d'un élan d'amour de la part de la coccinelle - c'est connu, je suis quelqu'un de formidable et d'exceptionnel - ses petites pattes devant s'agripper à ma peau diaphane, lisse, dépourvue d'aspérité, à la douceur de satin. Sauf que, en rentrant chez moi (trente minutes plus tard, la coccinelle toujours collée à main, je me rendais compte qu'elle était en train de me prélever un peu de mon carburant interne. Les preuves en images ci-dessous.




D'une part l'autre espèce de salope était en train de me chier dessus, et j'ai horreur qu'on me chie dessus, mais en plus elle semblait aspirer goulument mon précieux sang. Donc, ami(e)s entomologistes, avez-vous une quelconque connaissance de coccinelles buveuses de sang ?