En ces temps d’incertitude économique et financière, on ne sait vraiment plus à qui confier son argent. Alors pourquoi pas à Dieu ? A l’occasion d’une grande « prière publique » au Reliant Stadium de Houston, Rick Perry, le gouverneur du Texas et candidat aux primaires républicaines de la future élection présidentielle, appelait le créateur à la rescousse pour aider à sauver l’Amérique et le monde de la faillite. Après tout, il est tout à fait légitime de réclamer sa contribution au sponsor officiel du billet vert (« In God We Trust ») pour réparer l’économie.
Mais peut-on faire confiance à Dieu ? Pas si sûr. A en juger par un sondage réalisé en Juillet par l’institut Public Policy Polling, les américains sont loin d’être unanimes pour approuver l’action divine. Certes, une majorité écrasante de 71% approuve sa manière d’avoir créé l’univers (seuls 5% désapprouvent). Mais ils ne sont que 52% à approuver sa performance à le gérer. 9% la désapprouvent et 40% se disent incertain. C’est mieux que la popularité actuelle du président (autour de 40%), mais nettement moins que les 80% d’opinions favorables que recueillait George Bush en 2001 après sa décision d’envahir l’Afghanistan (une guerre plébiscitée davantage que la création de l’Univers dites donc !)
Même dans ses domaines d’expertise divine, Dieu ne fait pas le plein d’opinions favorables. Seuls 50% des américains approuvent sa façon de gérer les catastrophes naturelles, et 11% sont carrément mécontent de sa manière de gérer les animaux.
Il est temps que Dieu se remue un peu pour améliorer les choses. À ce train là, même Sarkozy pourrait finir par mieux faire.
Tout fout le camp…