Pont des Charrettes 30700 Uzès
En voilà une bonne blague. Un lieu où
les seuls points d’intérêt sont les machines à bonbons et le magasin de « souvenirs »,
lui-même rempli de bonbons vendus en gros et quelque peu moins cher que dans les grandes surfaces.
De ce musée, nous avons très rapidement
fait le tour : une salle est dédiée à un bref aperçu des 30 000 rachats de
l’entreprise de base, quelques plaques nous parlent de l’évolution de ces
satanés bonbons (et surtout le golden bear dont ils essaient apparemment
d’améliorer l’apparence tous les ans) et de leur fabrication puis la troisième
partie du musée est du pur remplissage accompagné de
« divertissements » pour les enfants du genre : « devine
quel bonbon est dans ce sac ». Trop fun. En outre, mal tenu, des emballages jonchent
le sol, la moitié des machines sont en panne et le reste semble manquer
cruellement d’entretien.
Enfin, la dégustation promise sur le
dépliant est transformée en quelques bonbons sur le comptoir accompagné d’un petit
paquet de dragibus offert à l’entrée et un jeton actionnant une des machines à
bonbons contenant soit des fraises tagada (celle qui est justement hors service)
soit des CarenSac (ce qui est toujours très sympa quand on sait que près de la
moitié des clients d’Haribo n’aime pas la réglisse).
Puis, évidemment, les gosses pullulent,
criant comme des putois. Di-vin !
Mais ne soyons pas mauvaise langue, il y a tout de même un truc divertissant dans ce musée: les vêtements faits de bonbons dont la robe noire agrémentée de rouleaux de réglisse:
That's really all!
