Après l’orage
cette nuit
la chaleur
encore
poisseuse
ce matin.
J’ouvre les fenêtres
j’accueille les courants d’air
ils sont un peu de vent
que l’on s’accorde
à soi-même
ils sont caresse
pour oublier
la fournaise.
Parfois
ils se refusent
l’Esprit du vent est ailleurs
mais quand il est là
on perçoit sa présence
au travers d’eux
ses doigts amis
qui vous décoiffent
son souffle
ses baisers
sur la peau nue
Je n’aime rien tant
que lorsqu’il m’embrasse
sur les paupières,
les yeux fermés
sur un sourire
je l’accueille
j’oublie tout
je comprends tout
je ne demande rien
rien de plus à la vie.
©Adamante