Le romancier et journaliste canadien Gil Courtemanche est mort dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 août 2011, des suites d’un cancer.
Grand reporter, défenseur du tiers-monde, indigné depuis des années, engagé tout au long de sa vie, il avait travaillé à la Société Radio-Canada, pour laquelle il a été animateur et correspondant à l’étranger, notamment en Afrique. Spécialiste de la politique internationale, Courtemanche a aussi réalisé de nombreux documentaires, notamment sur le Rwanda (génocide, sida), et a participé à de nombreuses actions caritatives et humanitaires.
Un dimanche à la piscine à Kigali (2002), son premier roman, traduit en 23 langues, lui a valu une reconnaissance sur la scène internationale. Un film a également été produit suite à ce livre.
L’humain, c’est aussi ça !
« Un dimanche à Kigali », c’est plus qu’une histoire d’amour, qu’une histoire de haine, c’est une histoire sur l’être humain, imparfait de par sa nature : ses croyances, sa moralité ; sa vulnérabilité ; ses peurs, ses angoisses, ses envies, ses délires, ses joies, ses peines. « Un dimanche à Kigali », c’est aussi une réflexion sur ce qui motive l’être humain à faire le bien ou le mal, à demeurer loyal ou à manquer à sa parole. Mais, plus que tout, « Un dimanche à Kigali », c’est une réflexion sur ce qu’est le bien et ce qu’est le mal. Finalement, rien n’est totalement noir et rien n’est totalement blanc. « Un dimanche à Kigali », une histoire qui plonge dans ce que l’être humain a de plus primitif, soit sa survie.
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