Magazine Journal intime

Brèves d'un site de rencontres : un kilomètre en tuture, ça coûte, ça coûte... (la suite)

Publié le 25 août 2011 par Anaïs Valente

Le m'sieur de l'autre jour, savez, celui qui me disait "t'espères tout de même pas que je vais me taper Namur en soirée juste pour un verre ?", ben il a attaqué à nouveau d'un : "Je veux bien venir jusque Namur, mais pour une activité d'une journée"...

Bien envie de répondre, sur le même mode que lui : "t'espères tout de même pas que je vais me taper ta présence une journée entière ?"

Finalement, je réponds, ironiquement "c'est trop d'honneur"

Mais il ne comprend pas l'ironie et me demande ce qu'on ferait bien durant une journée (une journée avec lui, euh, est-ce bien raisonnable, déjà qu'il voulait squatter mon canapé, j'imagine l'horreur intense, car pour amortir son essence, une journée durera sans doute de 8 à 22 heures).

Alors je remets une couche d'ironie : "je plaisantais bien sûr, il n'est pas question pour moi de te faire faire une si longue route et te taper Namur, même pour une journée entière, j'ai du respect pour l'être humain"

Va-t-il comprendre ?

Et bien non, il me propose alors de me rendre à Bruxelles.  Ben oui, il va pas se taper Namur, mais moi j'ai qu'à me taper la capitale.  Ce qui en soi ne me poserait pas souci, mais vu les circonstances, enfin vous comprenez.

Alors j'en remets une couche "c'est peine perdue, tout est impossible entre nous, vu la distance qui nous sépare" (ah ah ah, comme je suis drôle)

Bien sûr, il ne comprend toujours pas le second degré qui devrait le pousser à dire que non, ces 60 bornes ne seront pas un frein à notre amour naissant, en bonne surenchère dans la plaisanterie.  Il ne peut plaisanter, n'ayant pas compris l'absurdité de ses propos. 

Et puis, pour lui ces kilomètres sont réellement un gros frein, alors il abbat sa dernière carte et me propose de "nous connaître plus intimement, connaître nos corps".  D'un coup, les 60 kilomètres s'envolent.

Question du jour : vais-je accepter cette rencontre intime si romantiquement proposée ?

Question subsidiaire : si j'accepte, pensez-vous qu'il paiera les préservatifs ?


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