Vue aérienne du Mont-Royal
Le Mont-Royal est une colline qui domine la ville de Montréal au Québec. Il s'agit de l'une des huit collines montérégiennes situées dans le sud-ouest de la province. Le Mont Saint-Hilaire, le Mont St-Grégoire, le Mont Saint-Bruno, Rougement, le Mont Yamaska, le Mont Shefford et le Mont Brome.
Magnifique prise de vue aérienne du Mont Saint-Hilaire
Si on jette un regard plus circonspect, on peut facilement croire que le Mont-Royal est un volcan endormi par sa forme vaguement conique et par sa position géographique. Il s'est formé il y a près de 125 millions d'années lors d'une intrusion souterraine de magma.
Ce magma n’a pas atteint la surface terrestre et a figé en profondeur. La colline est apparue lors de l’érosion par les glaciers des roches sédimentaires avoisinantes, plus fragiles que la roche métamorphique formée par le contact du magma et de la roche sédimentaire provenant du centre de la Terre.
Or, la poussée n'aurait jamais été assez puissante pour traverser les quelques kilomètres d'épaisseur de ces roches sédimentaires (roches s'étant formées à la suite d'un transport), ces pierres qui se forment à la surface de la terre.
Roche sédimentaire
La montagne possède trois sommets : la Grosse Montagne (234 mètres), l’Outremont (211 mètres) jadis sous le régime français appelée Pain de Sucre et la Petite Montagne (201 mètres) ou mont Westmount.
C'est lors de son second voyage en 1535 et après s'être arrêté le 7 septembre à Québec que Jacques-Cartier remonte le Saint-Laurent jusqu'à Hochelaga qui est devenu la ville de Montréal d'aujourd'hui.
Le 3 octobre de la même année, cartier est accueilli dans la ville qu'il visite et décide de faire l'ascension de la montagne, située à proximité qu'il nomme mont Royal en l'honneur du roi de France, François 1er.
Je crois que la montagne, comme la surnomme affectueusement les montréalais n'est pas un volcan comme le laissait sous-entendre les mauvaises langues. Elle n'est nulle autre qu'un mythe purement québécois les plus tenaces et certainement une croyance fausse largement répandue malgré les explications fournies par les scientifiques.
Qui sait s'ils ne nous cachent pas la vérité ? Selon des sources bien informées, le Mont-Royal n'est pas une montagne au style bien particulier des volcans comme on en voit dans le monde. Celle-ci ne possède pas de cheminée (le trou au sommet) par laquelle elle laisse passer le magma (la lave) en fusion.
Coupe représentatif d'un volcan
Un peu comme le mont St-Helens, un volcan situé dans le comté de Skamania dans l'état de Washington, entre les villes de Seattle (au nord) et Portland (au sud). Il est célèbre pour son éruption survenu le 18 mai 1980 en causant la mort de 57 personnes. Le bilan aurait été plus élevé si l'éruption s'était produite le lendemain qui était un jour de travail.
Le St-Helens, la veille de l'éruption
Par ailleurs, le 20 mars 1980, encore une fois, le mont St-Helens fut le théâtre d'un tremblement de terre d'une magnitude de 4,2 sur l'échelle de Richter. Des vapeurs s'étaient échappées le 27 mars. On dit que l'éruption qui survint deux mois plus tard a été classée en force 5 en indice d'explosivité volcanique.
Le volcan islandais en pleine éruption (avril 2010)
Les jours précédents l'éruption du St-Helens
Autre indice prouvant que notre célèbre « montagne » n'est pas un volcan. Des géologues ayant inspectés le Mont-Royal avaient découvert trois couches minérales différentes lors de la construction du tunnel ferroviaire qui en traverse sa base. Cette découverte vient prouver une bonne fois pour toute que la montagne n'est pas un volcan. Autrement, il y aurait eu des traces de magma refroidi.
Je vous laisse sur ces quelques images typiquement montréalais. Vous les reconnaîtrez sûrement. Ce sont les plus belles photographies que j'ai pu trouver sur la Toile. Bonne journée !
Vue magnifique du centre-ville (Belvédère)
L'oratoire St-Joseph situé au pied de la montagne
Montréal par une belle nuit d'été
Paysage d'automne vu de la montagne
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble