Encore de bonnes résolutions et la méthode Coué pour cette nouvelle année scolaire. L'an dernier, ma première année à l'Isit, j'étais trop stressée - et pourtant j'ai fait des progrès de ce côté-là - et je bossais trop - même si j'ai essayé d'apprendre à "bâcler" sur les derniers mois.
Je suis perfectionniste, c'est ma tare. Je sais que dans ma vie professionnelle, cela deviendra une qualité, mais dans le système d'éducation, que ce soit à l'école ou à l'Isit (mais pas au Cned), c'est un handicap énorme. Notamment dans les travaux en groupe, où je ne peux pas m'empêcher de m'y prendre à l'avance et où je me retrouve à faire le travail des autres à leur place quand ils réalisent qu'ils sont à la bourre! Mais aussi pour tous les exercices débiles qu'on nous donne, parfois au tout dernier moment, et que je me sens obligée de peaufiner même s'ils ne servent à que dalle.
L'un de mes objectifs cette année est donc d'arriver à me concentrer sur ce qui m'est profitable - les traductions, et la grammaire espagnpme - et à expédier le reste en vitesse. Et même si c'est noté, et même si je n'ai "que" 13 ou 10, qu'est-ce que ça peut bien faire???
Si j'arrive à tenir cet objectif - et je ne me leurre pas, ce sera difficile et j'ai chargé ma famille de me les rappeler au téléphone (situation pas si bizarre pour eux puisque déjà quand j'étais en 2nde au lycée et que j'avais des problèmes de santé, c'étaient eux qui me disaient de travailler moins) - alors j'aurai déjà un peu plus d'espace pour respirer. Si l'Isit me laisse faire, bien sûr. Je n'aime pas du tout leur façon de faire - ils ne nous informent souvent qu'au dernier moment, ils nous traitent comme des gamins (il faut un mot des parents pour justifier les absences...) mais quand ça les arrange, nous disent qu'on est grands (en d'autres mots, démerdez-vous!). Ils nous convoquent une matinée entière pour nous donner un putain d'emploi du temps, et vont en profiter pour nous stresser à fond comme l'an dernier - leur façon de motiver les feignants, qui n'en ont pas grand-chose à faire, tandis que moi je mords à l'hameçon à chaque fois même en sachant que je ne suis pas concernée par leur discours catastrophiste... Faut que j'apprenne à m'en détacher. Ca ira sans doute mieux que la dernière fois, cela dit, puisque je ne savais alors rien du niveau d'exigence de la maison - si ma mère n'avait pas été là pour me remettre les idées en place, je me serais mise à chialer en rentrant à l'appart... Et si je ne m'étais pas préparée mentalement à un niveau un peu bas, je me serais barrée au bout de deux jours de cours. Maintenant que je sais ce qui m'attend, cela ira mieux. Oui, il faudra que ça aille mieux.
Et le temps et la disponibilité d'esprit que je gagnerai, je veux le consacrer à différentes choses, dont l'apprentissage du russe (j'en ai fait peu et de façon sporadique l'an passé) et l'écriture - je suis persuadée que si j'écrivais plus, je me sentirais bien mieux dans ma peau.
Tout ça n'est pas qu'une question de "confort de vie". C'est aussi une question de survie au sens psychologique, car l'angoisse existentielle n'est jamais loin, surtout quand je suis loin de chez moi - et un facteur important pour ma santé, puisque les problèmes de thyroïde sont très liés au stress et aux émotions. Si je pouvais me mettre à méditer un peu, cela me ferait sans doute du bien - et puis il faut que je continue à courir malgré la pollution parisienne... Il faut que je vive quand je suis là-bas, aussi - car même si c'est pour moi une vilaine parenthèse par laquelle il faut bien passer, c'est maintenant que ma santé se joue... ce qui est aussi stressant en soi, paroxysme du paradoxe...
Question thyroïde, je vais continuer mon régime sans gluten et sans lait (voir cet article), ce qui sera sans doute assez épique à Paris. Nous explorons d'autres possibilités de traitement, notamment deux homéopathes vivant dans le Nord qui ont écrit un livre (Confiez votre thyroïde à l'homéopathie) et qui obtiennent apparemment de bons résultats sur des cas comme le mien. Je soigne déjà mes laryngites et Cie à l'homéopathie, ainsi que le stress, mais eux attaquent "directement" la maladie. Nous cherchons actuellement à voir si nous pouvons les voir en consultation, ou trouver d'autres homéopathes "spécialisés" dans ce genre de problèmes.
Cette année, je vais mieux m'en sortir. Je n'y crois qu'à moitié, au fond. Mais je vais essayer. N'hésitez pas à me rappeler à l'ordre si je ne profite pas assez de la vie.
o°oO°
En relisant cet article, je pense à la chanson This Year de la très talentueuse Meghan Tonjes, chanteuse que j'ai découverte sur Youtube.
This year is gonna be better, and you're gonna see
This year I'm gonna be stronger and a braver me...
Voici cette chanson, que vous pouvez d'ailleurs acheter (en téléchargement seule, ou en commandant son album du même nom). La chaîne de Meghan: ici.