"Pour Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs intolérables patrons. Démissionner étant exclu, les trois copains échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs... définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le sont."
Comme chacun sait : ce n'est pas la taille qui compte. Mais plus encore (et c’est certainement un grand sage qui a un jour énoncé cette exacte vérité) les plus courtes sont les meilleures… Ceci s'applique justement à ce film.
Le problème n’est pas là mais réside dans l’exploitation jusqu’à la moelle d’un filon sans scrupule aucun… Parce qu’un carcan narratif fortement similaire à celui des Very bad trips (des amis qui ont un objectif précis et qui voient leurs projets modifiés par des événements perturbateurs en cascade qui s’amplifient au fil du film mais parviennent tout de même à s’en tirer in extremis), c’est déjà vraiment louche mais alors si en plus on rajoute des motifs identiques (unusual sex, unforseen drugs and weird pets) et des acteurs aux mimiques analogues, faut pas s’étonner que le spectateur soupire légèrement devant une telle « redondance ».
