Gaspard veut me faire croire à une histoire invraisemblable.
De celles qui reviennent chaque été.
Ou de ces mauvaises blagues d'autoroute.
Un jour, c'est un ancêtre que l'on aurait oublié sur une aire.
Un autre, c'est un marmot.
Ce qui fait rire (?) dans ces histoires, c'est que les trous de mémoire durent.
Les voyageurs roulent quarante kilomètres, parfois plus, "sans s'apercevoir de rien", hélas, hélas.
Eh bien dans la fable de Gaspard, pas de mémé oubliée, pas de galopin non plus pour victime.
Non, Monsieur prétend qu'il s'est arrêté sur une aire.
Qu'il a bu un café en tapotant sur son clavier pour bloguer un peu (il n'est pas avare de détails).
Qu'il a jeté son gobelet.
Qu'il a rembobiné son ordinateur dans sa housse.
Qu'il est reparti au complet… "apparemment".
Sur le bitume, Gaspard a roulé cool.
Et encore.
Jusqu'à chez lui.
Où il s'est fait un café avant même de déballer sa voiture.
Et qu'il a repris don ordinateur, qu'il dit.
Et là…
Plus de blog.
Il l'avait oublié sur l'aire d'autoroute.
Et comment Monsieur en est-il sûr ?
Parce qu'il ne voit pas où il aurait pu le perdre ailleurs (il a retourné toute sa voiture).
A d'autres, à d'autres, ton histoire, Gaspard.