Par exemple, l'autre jour, je ne vous dirai pas où pour pas que vous veniez m'emmerder, il faisait si chaud à midi que même mon ombre se planquait sous moi, pour se préserver.
J'avais le crâne qui bouillonnait et je n'avais pas du tout envie de me coller devant un ordi où un truc comme ça, pourtant c'est ce que j'ai fait, préférant le pâle halo anxiogène de mon écran à un teint hâlé, cancérigène sans écran total. Il m'est alors venu à l'esprit que plutôt de cesser toute activité, il s'agissait d'adapter un rythme saisonnier.
Donc, en période chaude, je vais aller au plus simple, au plus bref.
Et quoi de plus adapté que le haïku ? Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un style poétique japonais. Sur Wiki vous trouverez une explication très complète de cette technique, je cite : À titre d'exemple, voici l'un des plus célèbres haïkus japonais, écrit par le premier des quatre maîtres classiques, Bashō : "Dans la vieille mare, une grenouille saute, le bruit de l'eau."
Ce poème sur la grenouille à de quoi laisser coi.
Mon haïku du jour : S'affole, L'oeuf au plat grésille, salive aux babines, mon cholestérol.