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Publié le 01 septembre 2011 par Jeff @DagenaisJF

À proposSalut !
Je m'appelle Jean-François. Mes ami(e)s ou mes collègues préfèrent Jeff. C'est un beau diminutif et je n'en suis pas mécontent.
J'aurais dû me présenter dès le début, l'ouverture du blogue mais j'ignorais si je devais le faire. Me dévoiler plus intimement. Bien sûr, j'ai douté.
Aujourd'hui je le fais volontairement et avec plaisir. Bien me connaître, c'est peut-être mieux m'accepter à ce qu'on dit. Seule le temps me dira si j'avais eu raison.
Je suis un chauffeur d'autobus de métier et je le pratique depuis 1991. La compagnie Aérocar/Murray Hill m'a appris les ficelles du métier sur des minibus. Après la faillite de 1992, je suis tombé sur le taxi pendant un an et je me suis retrouvé à nouveau sur le siège d'une vraie machine.
C'est en juillet de l'année 1993 que mon nouvel employeur, Autocar Connaisseur m'avait embauché. J'y suis resté pendant douze ans. Je suis tombé très malade en 1998. C'était l'année du verglas, la crise qui fit trembler le Québec et permis de constater qu'Hydro avait perdu une bonne partie des poteaux qui transportent l'électricité dans la plupart des régions de la province.

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Un bien triste souvenir


La société d'état avait été incapable de faire face à une catastrophe naturelle de cette ampleur. Je me souviens avoir été hospitalisé depuis le 27 décembre pour une appendicite et dû subir une intervention chirurgicale pour extraire l'appendice. On m'a gardé jusqu'au 17 janvier pour des complications.
La crise elle-même est considérée comme le pire désastre naturel de l'histoire du Canada. La panne de courant causée par la pluie verglaçante à plongé dans le noir plus de 100,000 personnes et les a forcé à se réfugier ailleurs. Les générateurs se vendaient comme des petits pains chauds et certains commerçants, des scélérats avaient vendu ces appareils le double et même le triple du prix coûtant.

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Les générateurs n'étaient pas un luxe à ce moment-là


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De ma chambre, je pouvais entendre le buit des hélicos de l'armée canadienne se poser devant l'hôpital afin de prendre les poupons couchés dans les incubateurs et les transférer à Ste-Justine et le Montreal Children. Les trois générateurs de mon hôpital étaient tombé en panne et il fallait faire vite. C'est le moment que je n'oublierai jamais.
Quoi qu'il en soit, je suis né à Montréal en 1964 dans un hôpital francophone spécialisé dans les soins pour enfants. Oui, j'ai vu le jour à Sainte-Justine un 26 août. C'était un mercredi matin. Le temps était superbe.
Le ciel était généralement dégagé et la température relativement belle avec un joli 18,3° C . La journée idéale pour accoucher. J'étais un bébé en santé à part un léger problème qui s'est dissipé avec l'âge.
On m'avait diagnostiqué anémique dès la naissance. Rien pour paniquer mais on a dû me garder sous surveillance un peu plus longtemps que prévu. Le médecin disait que ça pouvait venir de maman. Le cordon ombilical. Normal puisque tout (ou presque) passe par ce conduit de chair et de sang.
J'ai grandi à Montréal jusqu'à l'âge de 9 ans. Entre-temps, ma mère avait donné naissance à mon petit frère. Cela se passait en 1969. C'est le cadet de la famille, un écart de cinq ans nous sépare donc. En 1973, mes parents déménageaient nos pénates sur l'île Jésus, l'île située au nord de Montréal.
Mes grands-parents habitaient le quartier Fabreville, l'un des 12 quartiers avant sa fusion en 1965 et qui prendra le nom de Laval. Mon père voulait se rapprocher de la famille. J'ai commencé l'école primaire en 3e année et on m'a transféré à nouveau l'année suivante à l'école Pépin.
Ma première année au secondaire ne s'était pas déroulé comme je le voulais. Une école publique ayant pour nom Poly-Jeunesse et situé dans le même quartier. Mon année académique avait été un désastre. La classe était constamment menée par des troubles-fêtes assis à l'arrière et les profs étaient désespérés.

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La polyvalente Poly-Jeunesse

Pour palier à ce problème, ma mère et sa tante m'offrirent un cadeau que je n'ai jamais regretté, même aujourd'hui : des études dans un collège privé de bonne réputation. Je me souviens avoir passé les examens d'entrée en plein mois de janvier ou février. J'avais été accepté et l'année suivante, à la rentrée scolaire suivante, j'allais étudier au Collège Bourget.

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Le logo du collège et une partie du pavillon principal en photo


Finalement, je suis resté quatre ans. Quatre belles années de ma vie d'étudiants qui en avait appris comme pensionnaire ou comme « interne », le jargon employé par le personnel et les élèves. La semaine débutait généralement le dimanche soir et se terminait le vendredi après la classe.

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Le trajet habituel pour se rendre à Rigaud

On passait donc une semaine de 5 jours éloigné de la maison et de nos copains restés là-bas. Vous décrire en quelques lignes mes quatre années de pensionnat pourrait bien s'étirer sur plusieurs pages.

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Une jolie vue du Collège Bourget

L'histoire de Bourget remonte au 12 novembre 1850 lorsque des Clercs de Saint-Viateur (CSV) et l'évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, avaient entrepris de fonder un collège privé qui serait géré par des religieux. Cette congrégation est fondée par Louis Querbes le 20 septembre 1838. La maison-mère de cette communauté est à Westmount, à Montréal.

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Le Père Louis Querbes


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Mgr Ignace Bourget


Les deux premières années, je les ai vécus au pavillon principal. Au menu, il y avait (idem aujourd'hui) les cours, les études obligatoires (4 fois par jour) et les activités parascolaires. Je me trompe ? Je ne sais plus trop mais je le dis de mémoire. Si on me pose la question, je pourrais toujours m'informer à des ami(e)s de cette belle époque.
Je peux vous dire que j'en ai vécu des choses en quatre ans. Entre autre, une activité de ski au mont Avila. J'avais choisi le ski alpin : j'adore les descentes sur des pentes douces. Des pentes pour débutants et c'est ce que j'étais.
Et bien cette pente, je l'avais descendu à reculons. Ceux qui me connaissent déjà sur Facebook reconnaîtront la photo de mon profil. Reculer sur une pente douce mais longue est ce que j'appellerais de la témérité ou pire, mériter de se casser le cou.
La première fois était accidentel. Je n'étais pas arrivé à contrôler mes skis et j'avais commencé à redescendre lentement. Toujours les yeux fixés vers le sommet de la montagne. Et ma descente s'est accélérée. Je me demandais bien aussi pourquoi les autres qui m'accompagnaient criaient et gesticulaient de toutes leurs forces.
Maintenant je le sais. Ils essayaient de me faire comprendre que je n'allais pas dans le bon sens. Et je m'en foutais aussi. J'étais parvenu à atteindre le bas de la montagne sans être tombé. J'étais fier de cet exploit pour le moins hors du commun.
Pour quelqu'un qui n'avait jamais pratiqué ce genre de sport, c'était toute une prouesse. Étant timide de nature, cette expérience allait faire le tour de la population étudiante et me propulser sur la sellette. Pour moi qui manquait de confiance, c'était inespéré. Même aujourd'hui, cet incident m'avait permis de perdre ce complexe qui m'empêchait de socialiser.

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Page de l'album souvenir (promo) 1982


Comme vous avez pu le lire sur l'image ci-dessus, mes exploits académiques passaient inaperçus la plupart du temps (j'aimais les études mais je n'excellais pas dans toutes les matières), en contre-partie je me faisais un plaisir de me rendre utile ailleurs.
Les activités parascolaires me permettaient de me décoincer tout en apprenant à mieux connaître mes ami(e)s. Les jeunes ont toujours cette habitude de se tenir en groupe, avec les mêmes copains et les mêmes filles. Je n'étais pas une exception. J'avais moi aussi ma « gang » d'ami(e)s. Au fil du temps, j'ai appris à les apprécier davantage. Et c'était bien réciproque.
Vous connaissez maintenant une bonne partie de ma vie. La section jeunesse et adolescence, celle qui m'a le plus dégourdi et qui m'a rendu meilleur. Je n'aurai jamais de regret pour avoir vécu ces belles années. Les plus belles et les plus constructives selon moi.
Je ne pourrai jamais remercier suffisamment mes parents pour ce geste d'amour et de générosité envers nous, mon frère et moi. Ce sera sa fête bientôt. Il aura 42 ans. Il n'est pas marié, n'a pas d'enfant mais adore sa blonde. Il sait c'est quoi aimer et être aimé.
Vous avez appris à me connaître. Un peu mieux. Vous connaissez une partie de mon passé. Désormais, vous savez alors qui est Jeff. Ce même Jeff qui aime écrire sur le blogue qu'il a pris soin de créer et de s'investir à fond pour lui et pour vous.
Ce même Jeff qui vous remercie sincèrement de lui rendre visite et de l'encourager dans des moments plus sombres de sa vie. Votre affection pour lui et l'intérêt que vous lui portez à chacun de ses créations est beaucoup apprécié. Et c'est réciproque.


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