Un dimanche devant Lovely Bones

T'as de jolis os tu sais ?

Pas le temps d'aller au cinéma, je me plonge donc en ce dimanche dans ma "vidéothèque privée".On connait surtout Peter Jackson pour ses adaptations grandioses du Seigneur des Anneaux et accessoirement de King Kong. Pourtant, son dernier film, Lovely Bones, est à l'opposé de tout ce qu'il a pu réaliser avant.
Un drame teinté d'une forte dose de fantastique, narré à la première personne par l’héroïne, Susie, une jeune fille comme toutes les autres assassinée un jour en rentrant de l'école.Depuis un paradis imaginé comme un mélange des paysages colorés et plus fantasmagoriques les uns que les autres, d'une beauté graphique (en mode wallpaper Windows) et poétique époustouflante, Susie, continuera d'observer les faits et gestes de sa famille, tentant de les guider et de les aider à se reconstruire, mais également à mener l’enquête sur son assassin.
Les contrastes sont omniprésents dans ce film: on notera par exemple celui entre le coté désuet des années 70 / la (parfois lourde) richesse graphique du paradis de Susie, ou encore le sentiment d'oppression très marqué des scènes du tueur / la légèreté de certains passages (merci Susan Sarandon).
Il est difficile de faire un article léger sur un film ou règne une lourdeur ambiante, mais je vous le conseille fortement, pour son jeu d'acteur, son sublime graphisme, et son scénario pas si mal foutu que tant de personnes voudraient nous le faire croire!
Si nous devions donner une note ? 4/5