Magazine Humeur

Mes meilleurs conseils à l’attention d’écrivains bloqués

Publié le 02 septembre 2011 par Frederiqueauteure

Le blocage littéraire, je le connais au point d’avoir par le passé nommé ce blog “Writer’s Block”. Je n’écrivais pas souvent dessus, comme le nom du blog le laisse présager.

J’ai donné au blog un nom plus joyeux et un design plus girly. Depuis, bien qu’encore très confidentiel par rapport à mon autre blog My Baby Rocks, Wild Writing / Délire d’écrire a le mérite d’exister, sorte de laboratoire d’écriture, tantôt rédigé en français, tantôt en anglais, sans rubricage strict.

J’ai beaucoup lu sur le blocage et le déblocage littéraire et ai décidé de vous faire partager aujourd’hui ce qui fonctionne vraiment pour moi. Je n’ai pas la prétention d’avoir publié des best-sellers et ne sais pas si je l’aurais un jour mais…

1-J’écris 5 jours / 7 sur mes blogs. C’est beaucoup de temps et d’énergie mais c’est un cadre idéal pour écrire au moins deux textes par jour. J’essaie de ne pas préparer ces articles d’avance pour pouvoir travailler quotidiennement. Il m’arrive souvent de préparer un planning éditorial, en particulier pour mon autre blog, My Baby Rocks. Mais pour ce blog, je m’efforce de laisser partir mon imagination ou mes recherches sur le web où elles me mènent.

2-J’ai ressorti toutes mes vieilles fictions. Et je les ai toutes gardées. Parmi celles-ci, je vais faire le tri de ce qui est publiable et les publier sur le web. Quand on ne produit pas de nouvelles fictions, on a toujours plaisir à recycler les anciennes, surtout lorsqu’elles sont inédites !

3-J’ai résolu mon rapport à l’écriture. Oui, j’aime écrire et ne pourrais pas vivre sans. Si je peux un jour gagner beaucoup d’argent avec ce que j’écris, bien sûr que je ne partirai pas en courant pour refuser le chèque, mais honnêtement, j’écris parce que c’est un besoin. J’ai dépassé le stade de me demander si ma fiction est bonne ou pas. J’ai décidé de publier les textes que je juge les plus visibles sur le web pour les soumettre à l’oeil de lecteurs que je ne connais pas et qui ne me connaissent pas.

4- J’ai réglé le problème de l’ego et de “ la peur imaginaire de la célébrité” en choisissant d’écrire sous différents pseudos. Personne ou presque ne sait que tel ou tel texte de moi. Et alors ? Ce qui m’importe, c’est d’écrire et d’être lue – de tout le monde. Le jour où j’en aurai le courage, je revendiquerai tout ce que j’aurai publié auprès de mon entourage. Je laisse la seule exclusivité à mon mari de lire tout ce que je publie.

Car si vous n’aviez pas peur d’être jugé par celles et ceux qui ont tant hâte de vous lire depuis toutes ces années, n’écririez-vous pas libre de toute pression, aussi aimante et enthousiaste soit-elle ?



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