Diantre !
La police de Vichy est de retour. C’est d’abord le discours qui avait glissé dangereusement vers le Front national. Maintenant, ce sont les faits. L’évacuation d’un camp de Roms dans le 9-3, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, avec le concours de la RATP relève de la dérive droitière du régime Sarkozy. Or, d’après quelques études que j’avais fait sur le patronyme hongrois Sarközy, réalisées en août 2010 (clic) ce dernier est plus porté par les Roms que les autres Hongrois. Sarkozy, le président français est-il un Rom ? Possible… La Régie autonome des transports parisiens a, en effet, affrété mercredi une rame du tramway. Quelle honte !
Ah, ces Roms !
« Des fainéants, des voleurs, et des personnages sales ! ». Oui, c’est ce qu’on entend dans les salons feutrés et même ailleurs à propos des Roms. C’est vrai, ça peut paraître paradoxal mais en Sarkozie, c’est banal de voir des européens ainsi pourchassés. Pourtant, ce qu’ils ont vécu, dans le 9-3, est inacceptable. La police n’a pas de fourgons pour évacuer 200 personnes ? Il me souvient avoir pris ce tramway qui relie Saint-Denis à Bobigny. Quel choc pour les gens de voir la rame passer sans s’arrêter alors qu’il y a des gens à l’intérieur.
Tiens, ils s’insurgent et parlent d’amalgame grossier. Pauvre droite. Pov’con ? Passons. Que peut-on alors dire face à cette opération des nouveaux collabos ? Quel mot peut-on utiliser ? Quel vocable nous conseillent-ils, donc ? Fichtre. J’ai vu les images du camp ravagé de ces pauvres gens. Pire, aujourd’hui, les familles sont séparées. Certaines ne savent même pas où sont leurs neveux. Des gamins de 6 ans volatilisés. Est-ce comme ça qu’il faut construire la France en faisant semblant d’être ferme sur l’immigration alors que ces gens, même expulsés, reviendront puisqu’ils sont….Européens ?
Le problème Rom ? Il n’existe pas. Il est créé par les gouvernants qui l’utilise à des fins politiciennes. Il suffit de les intégrer, et le reste se fera. Ne me dites surtout pas qu’ils ne le désirent pas. C’est la sempiternelle raison que certains font valoir pour justifier leur xénophobie et leur racisme.