Les militaires sont partis, les civils espagnols sont restés pour devenir "LA" ville arabo-andalouse. D’un côté du ravin qui partage la ville s’entremêlent les ruelles de la ville médiévale. De l’autre se presse la ville du XIXe siècle.
Il fallut attendre le début du Xe siècle pour que des marins arabo-andalous fondent la ville d’Oran. En l’appelant Wahran (les deux lions).
Ou encore la mosquée du pacha qui présente un joli porche et une courette en forme demi-circulaire plantée d’un petit jardin. La ville XIXe siècle s’ordonne sur le plateau dominant l’autre versant du ravin, autour de la place
Elle revêt le soir un certain pittoresque, à l’heure où une foule exubérante vient y faire son marché. A proximité, la place du Maghreb apparaît comme un îlot reposant avec son square ombragé de palmiers.
Sont aussi à découvrir la cathédrale du Sacré-Cœur d'Oran devenue la bibliothèque municipale, la mosquée Sidi el-Houari, la gare ferroviaire avec son architecture unique.
Sans oublier ses arènes symbole par excellence de la forte présence espagnole à Oran. La ville possède des arènes, ce qui est rare en Afrique (Tanger et Melilla en possèdent également) et avait durant la colonisation française une bonne réputation tauromachique.