Alors que les dirigeants des galopins de Benghazi disent vouloir s’installer dans la semaine à Tripoli, ils craignent toujours d’arriver dans la capitale. Puisqu’il existe encore des cellules dormantes qui se seraient habillées comme les pseudo rebelles, le danger est partout. Faire la guerre c’est bien, mais la paix sera plus dure, d’autant plus que ces gens ont dès le début, refusé la main tendue de Mouammar Kadhafi.
Le leader mort ou vif, ça ne changera rien. Ils ont apporté le chaos en Libye pour des bas instincts, le chaos les emportera. Ils ont beau dire qu’ils ne vont pas diriger le pays, qu’ils resteront juste 8 mois avant qu’une Assemblée soit élue et rédige une Constitution, tout le monde sait que c’est de la poudre aux yeux. Dans ses déclarations, le président du CNT, Moustafa Abdul Jalil, qui dit ignorer où se trouve Kadhafi, affirme néanmoins que «l’ère de Kadhafi est terminée, même si tout finira seulement avec sa capture et condamnation pour les crimes qu’il a commis. Les membres du cercle rapproché de Mouammar Kadhafi qui le tueront ou le captureront auront l’amnistie garantie par le peuple». C’est moins sûr.
Imaginons un instant que ceux qui hériteront de la Libye refusent d’appliquer la feuille de route du CNT, notamment en refusant d’honorer les contrats pétroliers, que dis-je, la braderie de leur pays, que va-t-il se passer ? Nicolas Sarkozy attaquera-t-il ceux-là aussi ? Le projet univoque de vouloir exterminer le clan Kadhafi est probablement le plus mauvais calcul fait pour cette guerre. Désormais, des négociations ont lieu. Tous les pays sud-américains sont prêts à accueillir Mouammar Kadhafi. Mais, acceptera-t-il ? C’est un guerrier qui, visiblement, veut mourir l’arme à la main pour son peuple. Capturé ou tué, ceci aura un choc indescriptible qui installera ad vitam aeternam, une guerre civile…
Evidemment, on peut comprendre la propagande invraisemblable que concoctent aujourd’hui les membres du CNT. C’est comme si un Mouammar Kadhafi mort serait la solution. 42 ans de pouvoir ont laissé des réflexes. Nonobstant l’appui des puissances terroristes étrangères, cachées sous le manteau de l’ONU, autre mascarade que les pays africains doivent quitter. Hélas, avec les dirigeants africains, leur inconsistance, leur servitude, il ne faut que de vraies révolutions par le peuple sans appui extérieur, pour les faire partir et mettre sur pied, une armée de libération de l’Afrique. C’est urgent.