Malgré cette coalition de circonstance, les égorgeurs CNT/OTAN, ne savent plus quoi inventer pour justifier leurs crimes. Le terroriste en chef de l’OTAN – en col blanc mais allié des barbus d’Al Qaïda -, Anders Fogh Rasmussen, navigue à vue. Dans sa vacuité abyssale habituelle, il sait très bien que cette fois-ci, à l’ONU, ce machin qui ne sert que les puissants, il risque de voir des pays comme la Russie et la Chine dire non face à leur agression en Libye. Résultats des courses : il pérore. Pour rappel, la mission de l’OTAN en Libye doit s’achever à la fin de ce mois de septembre.
Apeurés, les occidentaux qui savent désormais que mettre la main sur le renard du désert n’est pas une mince affaire, soupçonne ce dernier d’avoir quitté la Libye. Il ne serait finalement localisé, ni à Bani Walid ni à Syrte, encore moins à Sebha. Pour eux, il serait au chaud dans le désert nigérien, en attendant que l’orage passe, accompagné de troupes d’élites, prêtes à revenir en Libye, une fois que les démocrates au Tomahawk auront quitté la Libye. Des tractations avec les autorités nigériennes sont en cours, et le survol de ces zones désertiques avec des drones américains se multiplient…
La pseudo transition pacifique et immédiate en Libye déclamée urbi et orbi, n’est qu’un leurre. Dans les faits, ce n’est que verbiage vaseux, une façon de vouloir faire croire qu’une victoire militaire est réelle, alors que les loyalistes, contrairement à ce qui se dit ici et là, se réorganisent. Donc, il n’en est rien, la lutte continue et sera encore plus âpre. Le reste, c’est de la poudre aux yeux. Deux cas viennent corroborer nos dires, celui de Bani Walid et celui de Syrte.
Bani Walid: les terroristes qui servent les renégats de Benghazi comme armée, annoncent qu’ils ne veulent plus faire couler le sang. Or, comme vous le savez, la ville est privée d’eau, d’électricité et du minimum vital. Alors qu’ils tuent Bani Walid à petit feu, ils insistent pour dire que sa population doit se rendre. Comment l’expliquer ? Pour eux, il y a à peine, dans la ville, 60 loyalistes armés qui vivent chez l’habitant. Ces derniers seraient pris en otage et par conséquent, il ne faut pas donner l’assaut. Vous relèverez la contradiction et le mensonge car, Bani Walid c’est 50 000 habitants. Mais, la vérité est ailleurs. La ville a simplement dit aux renégats, par l’entremise des chefs de tribus, qu’elle ne se laissera pas faire et a invité les fous à lier d’attaquer quand ils voudront car, ils riposteront. La peur semble avoir changé de camp et l’OTAN, visiblement, n’a plus rien dans les chaussettes.
Syrte: la ville vit la même situation que Bani Walid mais est toujours victime d’intenses bombardements des tueurs de l’OTAN. La protection des civils est vraiment leur dada, à ces monstres. Les hôpitaux sont bondés. Les médicaments manquent. Mais, ils sont surpris de savoir que malgré la gazafication -passez-moi l’expression- de la ville, elle continue, avec les moyens du bord, de tenir. De gazafication entendre Gaza, où la population est privée de tout, avec un embargo abscons. Pour l’OTAN, dire non au CNT est criminel. Alors, il faut les tuer et massacrer en silence. Les « qui » sont témoins de ce génocide ?
Comme le disait Victor Khagan:
Le prédateur est un tireur d’élite équipé d’un viseur et d’un silencieux. Il tue parmi la foule une victime de son choix. Son assassinat est méconnu de tous; sa victime saigne à peine. Et, pourtant, à l’intérieur, tout est bousillé. Il est trop rare qu’une des victimes arrive à dénoncer son tueur.
Ces gens n’ont plus d’alternative puisqu’ils n’arrivent pas à trouver le leader libyen Mouammar Kadhafi. C’était l’un des buts de leur mission, avec le vol du pétrole libyen. Hélas, cette guerre de re-colonisation, va se terminer en pointillé.