J’en reviens à la question du style.
Je n’ai jamais cherché à définir le style des écrivains que je lis. Je reconnais leur patte (que j’aime ou non, mais ce n’est pas la question), mais un style c’est plus codifié dans mon esprit, ça ne m’intéresse pas (sauf quand il change radicalement, et dans ce cas, je le remarque)
Moi-même, je n’ai jamais chercher à me créer un style. Je pense qu’il doit y avoir dans tous mes textes des liens stylistiques, des manières de tourner les phrases, des manies d’écritures. J’ai souvent trop le nez dessus pour les voir.
Je sais que c’est ça qui fait « mon » style. Mais je n’ai pas cherché à le façonner. En fait, la seule règle que j’essaye de m’appliquer c’est « Soit simple ». J’ai tendance à faire des phrases à rallonges, avec des incises, des parenthèses, des digressions (au point que dans certains premiers jets, j’en oublie des morceaux entiers : verbe, compléments…), alors je m’impose quelques règles :
- Faire simple.
- Ne jamais reprendre la même structure de phrase deux fois de suite (sauf à vouloir marquer la répétition)
C’est tout.
Le reste, je préfère le mettre dans l’histoire, les personnages et les situations. Penser trop aux mots, aux rythmes et aux sonorités me fait perdre le sens profond de l’histoire. Je risque, pour un bon mot ou une sonorité qui me plaît, de perdre le sens réel de mon récit, et je ne sacrifie pas celui-ci à mon style, jamais. Le style est ce qui vient en dernier, la cerise sur le gâteau (même si c’est le meilleur, on peut s’en passer quand le gâteau est bon
![Razz Razz](http://media.paperblog.fr/i/482/4828673/style-L-bQ9zJA.png)