Pascal Perrat est auteur et formateur. Expert en communication écrite, il a créé des stages pour le CFPJ, Centre de formation et de perfectionnement des journalistes. Il est l’auteur de Comment écrire son premier roman (365 Editions), sorti hier, mercredi 7 septembre 2011, en librairies.
Pour Wild Writing / Délire d’écrire, il a accepté à répondre à 3 questions liées au (dé)blocage littéraire, auquel tout auteur peut être confronté…
1-Wild Writing / Délire d’écrire : Avez-vous déjà fait l’expérience du blocage littéraire ?
Pascal Perrat : Non, jamais. Si je “patine” je passe par l’oral.
C’est d’ailleurs un conseil que je donne souvent aux personnes qui viennent écrire avec moi. Quand vous êtes bloqué, imaginez que vous racontez à quelqu’un ce que vous voulez écrire. Exprimez vos idées à haute voix. Après, ça ira tout seul.
Vous pouvez aussi mettre votre impuissance à écrire au service de votre écriture ! Décrivez cette impuissance avec le maximum de détails et d’émotions. En décrivant votre impuissance vous mettrez votre esprit en action et ce qui était un handicap deviendra un remède. Essayez, vous verrez : votre impuissance à écrire disparaîtra sans que vous vous en rendiez compte !
2-W.W / D.E : Comment organisez-vous vos journées d’écriture ?
P.P : Mon temps d’écriture n’est pas très organisé. Comme je me lève très tôt, je commence à écrire vers 6 h 30, je déjeune vers 8 h, puis je reprends vers 9h.
Quand je sature, quand je fatigue je passe à autre chose : jardin, lecture, vélo, bain, selon la saison. Puis, je retourne devant mon ordinateur, pendant une ou deux heures. Nouvel arrêt, autre activité. Et ainsi de suite.
J’écris aussi le soir, après 21 heures au maximum jusqu’à 23 heures. Il faut dire que j’écris diverses choses : livre, blog, courriels, site, réponse aux demandes diverses, comme aujourd’hui – l’interview NDLR.
3- W.W / D.E :Quel conseil donneriez-vous aux écrivains débutants ?
P.P : Soyez tenaces, soyez patients, un premier livre est rarement bon. C’est plutôt un essai, une mise en jambes.
Et posez-vous ce types de questions : pourquoi j’écris ? Pour être reconnu ou pour le plaisir ? Le plus important c’est aimer écrire. La reconnaissance arrive plus tard, voire jamais…
Qu’attendez-vous de l’écriture ? Rares sont les auteurs qui vivent de leurs romans et plus rares sont ceux qui deviennent riches.
Si l’écriture est la chose la plus importante pour vous, si c’est une passion, alors tous les espoirs sont permis.En ce qui me concerne, j’ai commencé avec un terrible handicap, la dyslexie.
J’étais incapable d’écrire sans fautes d’orthographe, c’est toujours le cas… Mais les mots m’ont toujours enchanté, la lecture aussi : j’écris depuis que je sais écrire, tous les jours et avec ce handicap. Je compte aussi sur les correcteurs pour me venir en aide !
Site de Pascal Perrat : http://www.eveilleur-didees.com/
Blog de Pascal Perrat : http://www.entre2lettres.com