Jean d'Ormesson : "J'aime Pétrus et son cousin Cheval Blanc"

Publié le 09 septembre 2011 par Lauravanelcoytte
Publié le 02/04/2009 par Claudine Abitbol Photo : Le Figaro

Romancier,journaliste,chroniqueur.Ilqualifielalittératurede« chagrindominéparlagrammaire * ».Leplusromanesquedesvins ?Lepomerol…


Quel rôle le vin joue-t-il en littérature ?

Jean d'ORMESSON - La littérature tourne autour de trois thèmes : dieu, l'amour et le vin. Je pense à Omar Khayyam, Ronsard et Baudelaire. Blondin n'aurait pas écrit sans le vin…

Une anecdote pour l'illustrer ?

Quand Antoine Blondin arrivait dans le train des auteurs qui se rendaient à la Foire du livre de Brive-la-Gaillarde, il s'exclamait : "Et maintenant, au goulot !"

Dans votre roman, La Création du monde, le pomerol "refait le monde"…

Abreuvés de pomerol, quatre amis dans une île grecque parlent de Dieu et des origines du monde. J'aime Pétrus, ce sublime pomerol mais aussi son illustre cousin de Saint-Émilion, Cheval Blanc.

Le vin, quel séducteur !

Blondin appelait cela les "verres de contact"… Boire un verre avec quelqu'un marque le début de la passion.

Et les paysages…

J'adore les oliviers et la vigne, ce qui me fait tant aimer la Grèce et l'Italie, en Toscane, typiques de cette géométrie grecque qui a inspiré Omer jusqu'à Paul Valéry.

* Qu'ai-je donc fait ?, Robert Laffont, 19,95 €.

http://avis-vin.lefigaro.fr/magazine-vin/o8906-jean-d-orm...