Moi, en 1997 (Autocar Connaisseur)
Je vais tâcher de faire court. Même très court cette fois-ci. Je dois me lever tôt demain matin et pour cela, je vais essayer (ayez pitié de moi ) de me discipliner et m'encourager à me mettre au lit plus tôt.Facile à dire mais pas à faire, n'est-ce pas ? Je sais. Comme disait la chanson et le chanteur (et comédien) français bien connu de son époque, le regretté Jean Gabin.
Un grand disparu, le regretté Jean Gabin
Vous devez bien vous en douter, je me suis trouvé du travail dans le domaine du transport de personnes. Un secteur que j'ai toujours pratiqué dans le plus grand respect de la profession et l'amour que j'ai pour la conduite d'un mastodonte de 45 pieds de long (13,7 m) et 13 pieds (3,9 m) de haut.Un H3-45
Un chauffeur qui déteste son métier, et donc de conduire avec ± 40 passagers dans son bus devrait céder la place à un confrère qui lui, l'a dans le sang. Qui adore son boulot « jusqu'à en manger de l'asphalte » comme disait mon père et son père avant lui. Tu l'as ou tu l'as pas.Donc, ce travail que jamais je n'aurais cru un jour pouvoir reprendre, va me tirer du lit demain matin aux petites heures du jour. Le jour ne sera peut-être pas encore levé. Demain sera une journée tranquille pour moi. Je dois prendre en charge mon H3-45 (Prevost Car) à Boucherville et me rendre à Victoriaville pour prendre le premier groupe.
Deux arrêts supplémentaires seront nécessaires pour l'autre moitié du « coach » : Laurierville et Disraeli. Si j'ai bien compris, j'embarque le dernier groupe dans cette dernière municipalité et on doit rouler vers Québec en passant par Thetford Mines.
Le voyage doit se terminer à l'Université Laval dont on peut apercevoir certaines facultés par le boulevard Laurier, tout près du pont Pierre-Laporte et du centre commercial Place Ste-Foy. Le retour doit se faire aux environs de 18h à Victoriaville. Et moi, si je suis chanceux avec le trafic routier, je serai chez moi pour 20h et dodo time ensuite.
Je dois me lever encore plus tôt. Ce sera, je vous le dis net, une rude mise à l'épreuve pour un chauffeur qui a dû bosser quelques années dans l'industrie du taxi. Je venais de sortir de l'hôpital Royal-Victoria pour un quadruple pontage coronarien. J'avais à peine 41 ans en 2005. Je travaillais de nuit dans mon taxi. Donc, ce dimanche matin, je dois prendre un groupe d'étudiants de niveau secondaire au collège St-Stanislas, dans le quartier Westmount. Pour 5h15. Et non pas 17h15, humm ?
De là, nous roulerons jusqu'à Baie Comeau, notre première destination. Un ville dont je n'ai pas encore mis les pieds. Ce voyage durera cinq jours. Et ce sera une première pour moi dans cette belle région de la Côte Nord. Le retour se fera à Montréal. La date prévue est le 15 septembre, vers 18h.
J'espère que ce se sera un voyage agréable. Tsé, j'ai déjà été jeune et je me souviens encore de mes voyages en bus avec la gang de Bourget. On ne s'ennuyait jamais avec notre belle gang. Des souvenirs inoubliables.
Quoi qu'il en soit, il est inutile de vous rappeler que je serai absent de mon blogue pour un minimum de six longues journées. Je ne possède pas d'ordinateur portatif. Pas encore. Mais ça viendra. On se reparle après le 15 septembre, sauf si je dois repartir encore plusieurs jours.
C'est LA saison touristique. La débandade totale. Les cours où sont stationnés les flottes de véhicules sont vides et les autocars sont tellement en demande par les agences de voyage que les propriétaires doivent en louer des neufs pour satisfaire la clientèle.
Finalement, il n'était pas si court ce texte !?!
Bye tout le monde ! ;-))