Un remake de « 28 Jours Plus Tard » croisé avec « Resident Evil », qu’est-ce que cela impliquerait ? Du sang, des morts-vivants, du stress, de l’isolement. C’est le cocktail réuni dans la série « The Walking Dead ». L’histoire est sommaire : la Terre a été frappé par une pandémie massive transformant les malades en zombies. C’est alors dans ce contexte apocalyptique qu’un groupe mené par l’officier Rick Grimes va tenter de survivre.
Qu’est-ce qui fait de cette courte série (six épisodes pour la saison 1) un événement télévisuel à ne pas manquer ? Sa qualité. La série réutilise efficacement les ressorts du genre (du sang, des morts-vivants, du stress, de l’isolement) et ça marche. Le sang – et par extension le côté gore fièrement exhibé sur certaines affiches publicitaires – est présent en abondance mais on ne tombe jamais dans la surenchère – ce qui est un petit miracle en soit-, les morts-vivants sont confondants de réalisme, la tension s’installe et est habilement entretenue, l’isolement de Rick comme du groupe y contribue. Enfin, le scénario ne cède pas la place aux temps morts et une attention particulière est donnée aux prises de vues.
Cette série est aussi une marque fièrement brandit par la chaine câblée qui monte, AMC, dont le slogan est « Story matters here ». Le ton est donné. La chaîne qui diffuse également Mad Men et le chef d’œuvre Breaking Bad, s’installe et se fait une place aux côtés des autres chaines câblées telles que Showtime (Dexter, Weeds) et l’ancien géant HBO (Oz, Les Sopranos, Six Feet Under), qui brillent depuis plus d’une décennie par la qualité de leurs créations.
Pourquoi donc parler ici et maintenant de « The Walking Dead » ? Parce ce que la saison 2 revient le 16 octobre et que cela laisse donc un mois aux retardataires pour rattraper le train en marche. N’hésitez pas : avec le sang, les morts-vivants, le stress et l’isolement, vous ferez le bon choix :
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