Comme par hasard, Robert la gâchette Bourgi, avec son conte mâtiné d’exotisme pérore dans les médias. En vil personnage qui serait à mon humble avis derrière les barreaux dans une cellule VIP de la prison de la Santé que sur les plateaux télé, on assiste à l’une des plus grosse escroquerie médiatique. Dans sa diatribe, il tente de flinguer Mamadou alias Dominique de Villepin, candidat déclaré à l’Elysée, et son mentor Jacques Chirac. Porte flingue du 55, rue du faubourg St-Honoré ? Sans doute, d’autant plus qu’il tente d’exonérer l’actuel locataire, Tartempion.
Ils nous disent, n’est-ce pas, que l’Afrique est pauvre. Or, le berceau de l’humanité est victime d’accords passés, abscons, et aussi de ses leaders véreux. Pourquoi ne dénoncent-ils pas ces accords qui permettent une ingérence de fait ? C’est ainsi que, pour se maintenir au pouvoir, comme dans le christianisme, ils payent la dîme. C’est connu. Tout le monde de part le monde le sait. C’est d’ailleurs pour cette raison que la France est toujours une grande puissance. Sans ses ex colonies, rassurez-vous, elle serait « une voiture sans essence » comme le disait feu Omar Bongo.
Le récit de Robert Bourgi en lui même, étonnant et détonnant, fait sourire. Surtout cette histoire de Djembé bourré d’argent. Imaginez un seul instant Jacques Chirac entrain de dépecer l’instrument en bois, pour en extraire les tunes. Non, c’est trop petit. Entre les statuettes africaines et les tam-tams, la valise diplomatique passerait plus facilement, non ? Ils nous prennent pour des cons. Vraiment.