Une équipe de chercheurs américains de l’Université du Missouri a récemment démontré expérimentalement une nuance dans l’effet de l’alcool sur notre cerveau : s’il altère notre comportement, il ne réduit pas notre conscience de mal agir, mais seulement la préoccupation ou la gêne que cela nous occasionne. Les chercheurs ont constaté « que l'alcool ne réduit pas notre prise de conscience de nos erreurs : il réduit l’intensité avec laquelle nous nous inquiétons de faire ces erreurs" Est-ce à cause de l’alcool que beaucoup de conjoints mariés déclarent régulièrement à leurs amants ou à leur maîtresse : « Mieux vaut avoir des remords que des regrets » ?