Ce matin, on frappe à ma porte.
"Tiens, Eric".
La journée ne démarrait pas si bien que ça.
Non pas qu'Eric ne soit pas un type assez sympathique.
Non, mais ses visites me mettent souvent mal à l'aise.
Eric ne débarque jamais seul.
Il vient avec son ennui.
Il le pose à ses pieds, on ne peut pas dire qu'Eric souhaite déranger.
Son ennui est bien dressé.
Mais je ne vois que lui.
C'est idiot : Eric ne fait en outre jamais allusion à sa présence.
Un jour, j'ai tenté d'oublier son ennui et de me concentrer sur Eric.
Ce fut pire : Eric avait disparu.