L'été s'étale en jaunes reflets
La pluie se fait encore désirer
La nuit apporte sa fraîcheur
Au clocher sonnent les heures
Les promeneurs, dans leurs gros souliers,
S'apprêtent à partir, sac au dos,
Sur les chemins d'herbe brûlée
Ils forment un long troupeau
Ils se croient seuls au monde
On n'entend que le chant des oiseaux
Le souffle du vent qui gronde
L'eau qui coule dans le ruisseau.
Les arbres sur la route emmêlés
Leur offrent un peu de fraîcheur.
Dans les airs se sont élancés
Les parfums des herbes et des fleurs.
Ils vont rentrer un peu las
Un bon repas les attend
Demain il sera encore temps
De visiter d'autres espaces,
D'autres lieux et marcher
Dans la magie de la fin de l'été.