Une drôle de maladie est entrain de décimer à petit feu, les soldats de l’OTAN et ceux du CNT. Comme ça, sans crier gare, en même temps. Constat amer. L’air groggy, leurs responsables sont perdus. A contre-coeur, les pilotes vont bombarder la Libye sans avoir désormais de conviction. Ils ne savent pas pourquoi ils bombardent et qui ils bombardent. Le cas de Sheba où les médias disaient que les renégats avaient pris le dessus s’avère plutôt être une arnaque.
Malgré les moyens que le Qatar a promis de mettre en oeuvre, le manque d’effectif se pose avec acuité dans les rangs des coalisés. Selon certaines informations, il y aurait déjà dans l’air, la désertion de beaucoup d’éléments, une fois obtenue leur permission. En effet, les soldats seraient atteints du syndrome de stress post-traumatisme. C’est d’autant plus véridique que la situation actuelle s’y prête car, elle est terrible pour le moral. A Tripoli, ceux qui sont sensés apporter la sécurité vivent dans un inconfort et une insécurité abyssale. Pas moins de 10 sont tués par jour par le peuple libyen, et non les partisans de Mouammar Kadhafi. Alors, entre eux, ils se demandent si ce n’est pas le CNT qui organise cette tuerie pour occuper le terrain tripolitain et les contraindre à retourner dans leurs montagnes du Djebel Nafoussa…
Dans le camp des renégats de Benghazi, aussi, c’est ce qui a permis le retrait de la corne de Rhinocéros que sont les villes de Bani Walid, Syrte et Sheba. Les pertes sont estimées à des centaines de tués et par conséquent, les soldats de pacotille ne veulent plus aller au front. Pire, les soldes ne sont pas payées, ce qui fait dire aux habitants que, après les bombardements de l’OTAN, ces voleurs organisent de la rapine, qui, un véhicule emporté, qui, du matériel électronique volé et, de retour chez les siens ou chez lui, il ne veut pas retourner au front. L’OTAN a donc créé une société de non droit. Heureusement que c’est provisoire car le peule libyen se réhabilite…
Il se peut donc que les traîtres à leur Nation vivent actuellement un véritable cauchemar. Les hôpitaux de Misrata et de Benghazi sont débordés. Dans cette dernière ville, capitale des insurgés, de violents combats ont eu lieu entre les différentes factions des renégats. Plus d’une cinquantaine de tués, après le mitraillage du quartier général du CNT. Quant au nombre de blessés au front, il dépasse largement les 3000 personnes. Alors, on peut comprendre que les autres combattants refusent d’aller se faire massacrer par les forces très entraînées de Mouammar Kadhafi, et un peuple désormais en furie contre eux.
Un médecin pro-CNT, qui a préféré garder l’anonymat, indique que, les cauchemars, les angoisses, les dépressions nerveuses, les accès de panique et les malaises physiques sont le lot quotidien des « rebelles » libyens. La plupart regretteraient même leur engagement. Pire, certains soldats sont devenus complètement inaptes, suite à leurs blessures. Mais, là où le bât blesse, il n’y a aucun suivi psychologique. C’est cette détresse psychologique qui pousse les renégats a désormais s’entre-tuer…
Il est annoncé qu’un assaut final sur les villes de Syrte et Bani Walid aura lieu par surprise aujourd’hui, 23 septembre, à l’aube. Nous verrons donc ça dans la journée, à moins que ce ne soit de l’esbroufe. Ils nous ont habitué à ça depuis le début du conflit. Putain 7 mois ! Cette affaire est mal engagée, ils ont trop sous-estimé le peuple libyen et son guide, Mouammar Kadhafi.