Magazine Journal intime

Hold up

Publié le 27 septembre 2011 par Anaïs Valente

« Le dimanche, on lit au lit ».

Ce qui rend Hold up passionnant, c’est tout d’abord qu’il a été écrit par un ancien… euh, bandit ?  Voyou ?  Quel est le terme adéquat, je l’ignore.  Mais il a vécu « le milieu », de l’intérieur, il a agi illégalement, il l’a payé en prison.  Une certaine sensibilité semble dès lors acquise.

Ensuite, et surtout, c’est que ce casse célèbre qu’est celui de la Banque de France de 1992 est raconté par deux des protagonistes : l’otage et le cambrioleur.  Original.  Touchant. Passionnant.  Un duo de témoignages donc, à l’allure d’un thriller angoissant qui, petit à petit, emplit le lecteur d’une empathie incroyable.  Incroyable, car cette empathie se manifeste pour les deux côtés de la barrière.  Je prie pour que l’otage s’en sorte dans drame, mais je prie également pour que le cambrioleur réussisse son coup.  Une sorte de syndrome de Stockholm, quoi…

Et, en fin de lecture, je ne peux empêcher les larmes devant un tel gâchis humain.

Un ouvrage captivant donc, je l’ai déjà dit, qui se lit d’une traite, à la manière d’un roman policier.


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