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Tu
.Tub
..Tube
…Tuber
……Tubeurk
…………..Tubercu
………………….Tubercul
………………………….Tuberculo
……………………………………Tuberculoz
……………………………………………….TUBERCULOSE
Tu élucubres le tube qui te bouscule. Troublée par les couleurs d’un possible secours ; une couture dans ton bouillon de cultures qui va te coûter cher mais que tu écoutes comme clôture tangible à ce fatal ulcère.
Tubercule croûteuse bouturée par le doute qui a germé en toi.
Clou sur la scène tourbeuse déchirant le corset de tes inimitiés.
Tu t’écroules sans couler, te laisse culbuter dans la boucle insensée des locuteurs savants qui procréent un roulis au cœur des écoutilles. Tu rouleras la Rouleuse !
Tu cries qu’on te bouscule dans la lecture d’un conte que tu n’as pas écrit, mais tu loues l’éboueur qui te broute. Ce bout de toi qui t’obstrue, tu le chérirais presque. La courbe de ta toux fait la nique à ton cul. Et dans ton cou clouté recrachant sa gerbe de vérité, tu récoltes l’indice qui va te scléroser.
Cette ligne de démarcation ressemble aux fils barbelés des hallucinations nazies découvertes à la télé : poumon décapité dans ton dos ficelé. Tu enjamberas ce champ dévasté qui ouvre sur un semblant de liberté parce que tu sais que tout ça n’est pas vrai, que c’est hors de portée de ton humanité.
Tu cours.
Tu cours sans te retourner sur un sol qui se dérobe sans te tuer. Tu as tué la tumeur. La rumeur t’étranglerait s’il te venait à l’idée de lui donner prise mais justement tu viens de lâcher prise. Tu as entendu quelque part que soigner le mâle par le mâle était envisageable…Roulure de langue !