J'étais vraiment très essoufflé. Main droite posée sur mes cotes amochées. Je me déplaçais difficilement. La douleur était vive. Je me trainais dans mon propre sang à moitié séché sur le sol spongieux fait de bois. Je tentais de sortir de la cabane pour trouver de l'aide. Quelqu'un de passage. Quoi ce soit qui puisse abréger mes souffrances. J'atteignis la porte. M'appuya contre celle-ci pour me relever difficilement. Je serrais les dents en me mettant sur les genoux et j'entendis un claquement. Je m'étalais sans plus bouger. Le plafond tournait...mes yeux se fermaient. Mon corps m'avait lâché. En tombant, j'avais ouvert la porte en cognant ma tronche contre la poignée.
Pour la énième fois, je tombais dans les pommes. Chose qui devient mon sport favori depuis que je suis aux mains des Flitkov.
Dès ce moment plus rien. Le trou noir comme on dit.
J'étais loin de me douter (dans les vapes, on ne se doute de rien grand chose généralement) que ce fut le début d'une très grande aventure romantico-humano-génialo-débridée. Tain, j'ai vu de ces trucs.
Pas le courage de tout raconter en une seule fois. Il y a tellement de choses à dire. Et si peu de pilules disponibles pour faire fonctionner mes neurones...Et les tiens ! Oui, les textes trop longs fatiguent les feignasses de lecteurs de blog. Et écrire en plusieurs épisodes permet de créer un suspens comme dans les superbes séries américaines à gros budget.
Pour l'instant, tout ce que je peux dire est que, peu après, je me suis réveillé dans une ambulance. Une infirmière se trouvait devant moi. Elle brandissait une tronçonneuse rutilante et criait "I AM GOING TO CUT YOUR HANDS. DON'T WORRY. NOT HURT. I USE TO DO THIS".
Putain, j'étais pas dans la merde...