En février 2010 j’avouais sous une forme policée mon intention de quitter Puteaux avec armes et bagages. Vaille que vaille, la décision une fois actée et datée (prévue au printemps 2012 grand maximum), demeurait le point essentiel de trouver un nouveau logis à Paris. C’est fait !
Une petite étude de terrain a suffi pour voir s’envoler mes rêves d’accéder la propriété. L’envolée irréelle des prix de l’immobilier intra-muros douche les esprits les plus conquérants. Ainsi, comme le tout à chacun je me rabats sur la location.
Après 10 années passées à proximité des tours du quartier de La Défense, le guerrier (ou le monstre selon les versions) tire sa révérence, salue bien bas ses nombreux interlocuteurs putéoliens, et s’en va se reposer à l’ombre de la Colonne de Juillet.
J’emporte avec moi de nombreux souvenirs –bons et mauvais- sans amertume aucune et sans regrets. Je referme un chapitre du grand livre de ma vie pour en ouvrir un autre, ailleurs, que je souhaite bien meilleur encore.
Mes lecteurs assidus se doutent bien qu’il m’est difficile de partir sans penser à la très grande joie que cette annonce procurera à celles et ceux que j’ai bien volontiers enquiquiner durant quelques années !
Mes premières pensées vont à ma Céline, partie en d’autres lieux, avec qui j’ai partagé un bout de cette aventure putéolienne et à mes deux indéfectibles complices E.H. et A.K. (pour le mystère) qui ne m’ont jamais abandonné. Toutes les trois me suivront là où j’irais demain.
Les secondes vont à toutes celles et tous ceux que j’ai croisé ou qui m’ont accompagné au fil de ces 10 années putéoliennes. En premier lieu, mes anciens colistiers de Puteaux Ensemble et tous ceux qui se sont associés à la campagne des municipales de 2008, mes amis de l’Atelier des Idées bien entendu et à mes anciens camarades PS de la section de Puteaux avec qui tout n’a pas été toujours été très simple.
Aux uns et aux autres, j’apporte mon soutien et les invitent à ne jamais renoncer au rêve d’alternance, qui à l’image de la belle surprise du Sénat, s’accomplira un jour ou l’autre à Puteaux.
Enfin, juste pour le plaisir, mes dernières pensées vont à la députée-Maire de Puteaux et Présidente de l’EPASA, Mme. Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui sera sans doute soulagée de savoir qu’elle compte désormais un adversaire de moins à affronter lors des prochaines échéances municipales de 2014. Rassurez-vous Madame, je vous laisse quelques perles ici et là, juste de quoi occuper les débats de votre majorité ! Sans rancune.
La vie est faite ainsi et dès le 1er novembre 2011 : je commence mes nouvelles chroniques parisiennes ! Le changement est aussi bon qu’il est nécessaire !
A la manière de Caleb Gattegno : « Vivre, c'est changer du temps en expérience ».