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Ma vie…

Publié le 29 septembre 2011 par Paumadou

Ma vie…Il est des jours où on se lève du mauvais pied. C’est encore plus vrai quand on s’est couché du mauvais et qu’au réveil, tout ce à quoi vous vous raccrochez pour vous tenir un minimum debout se défile sans crier gare. Oh, ils reviendront, mais c’est aujourd’hui que vous en aviez besoin…
Ces jours-là, je me dis que je devrais tout balancer et que, puisque le monde (ou Dieu, ou la Fortune, le destin ou n’importe quel truc assimilé à la fatalité) n’en a rien à faire de moi, pourquoi je m’en ficherais ? J’ai envie de fermer ce blog, de supprimer mes comptes Twitter, Facebook, Google+ (ou je ne mets jamais les pieds d’ailleurs). De me taire et de disparaître.
Mais voilà, je ne peux pas.
Parce que ce blog, c’est plus vraiment un blog personnel : il est devenu ma vitrine en tant qu’auteur, j’y vends mes livres et comme je suis auto-éditée, c’est le seul endroit où l’on peut trouver mes livres (ce n’est pas vrai, mais sur amazon, lulu et autres, je suis noyée dans la masse, complètement invisible et donc anonyme)
Et ces matins-là, je dois faire comme n’importe quelle personne qui DOIT aller bosser: ravaler son amertume, ses larmes et ses maux de ventres et aller au turbin. Ecrire quelques articles pour le blog en essayant de ne pas laisser filtrer mon dégoût, ma mauvaise humeur, trouver donc des sujets neutres pour ne pas être méchante. Puis passer faire quelques tweets alors qu’on a une humeur de dogue, parce qu’il le faut (et oui, Twitter est un outil de travail et pas uniquement un lieu de débauches glandouille)

Et puis, il faut écrire aussi. Sauf qu’écrire avec cette humeur, c’est la catastrophe assurée. Pour écrire au plus juste, il faut être dans la peau de ses personnages et ma vie est trop présente et exigeante avec moi en ce moment pour que je l’abandonne quelques heures (et pourtant ça me ferait du bien !)

Alors on fait d’autres trucs, on finit de retranscrire la correction d’un roman (Naufrage), on mets en forme un autre texte en prévision d’une publication, on finit par refaire le epub qu’on doit publier demain (99 raisons pour un auteur de vendre son âme, dispo sur la boutique, demain donc !) et faire tous les trucs chiants qu’on repousse et qui, du coup, ne remontent pas votre moral, au contraire. Enfin, c’est au moins un truc où la mauvaise humeur ne modifiera rien et ne vous plantera pas comme un ronchon ou une connasse… Parce que la « e-réputation » ça va vite.

Mais il y a quelques petits plus : parait qu’Absences est enfin dispo sur iBookstore (Apple donc). J’en sais rien, je n’ai pas iBooks donc impossible de vérifier. C’est maigre, certes, mais c’est déjà ça. On se raccroche à ce qu’on peut…


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