Quand faut-il connaitre le sexe du bébé?

Publié le 29 septembre 2011 par Madameparle

Hier au décours d’un reportage hautement intellectuel… sur W9, je vois un couple qui fait une échographie.

Je me suis alors souvenue des miennes durant mes deux grossesses.

Lors de la première échographie de ma première grossesse j’ai été prise de cours. Le mec après avoir labouré mon ventre dans tous les sens avec son liquide blurps (ne voyez rien de cochon la dedans évidemment!), me demande si je veux savoir le sexe de mon futur bébé. Je ne suis enceinte que depuis 12 semaines et ca mouline. Une de mes priorités était de savoir si tout allait bien compte tenu de ma fausse couche. Je n’avais pas pensé répondre à cette question si tôt et puis de toutes façons c’était trop tard, en me la posant je connaissais la réponse.

A boy!

Je le savais, je le sentais.

Depuis les premiers instants j’avais l’intime conviction que j’attendais un petit garçon.

Une chance sur deux me direz vous, certes..

Quand l’échographe m’a annoncé le sexe de mon bébé j’ai été déçue. Non pas de la réponse mais de l’annonce. Il m’enlevait une part de fantasme. cet haricot qui était mien et abstrait commençait à s’inscrire sur cette terre et à déjà m’échapper un peu… J’avais à peine eu le temps de me l’accaparer, me faire à l’idée que déjà il avait un zizi!

Alors quand 3 ans plus tard je me suis retrouvée à nouveau enceinte j’ai tout de suite précisé lors de la première échographie que je ne voulais pas savoir qui squattait mon ventre.

J’avais l’intime conviction qu’il s’agissait d’une fille.

A nouveau je le savais, je le sentais.

Une chance sur deux pouvez-vous encore me dire… certes.

Je voulais la garder pour moi.

Et puis j’avais tellement envie de cette petite fille. Cela ne pouvait en être autrement, un garçon ne collait vraiment pas avec mes sensations.

Lors de la 2ème échographie, quelques jours avant j’en étais malade.

J’avais une trouille bleue qu’on m’annonce que j’attendais un petit garçon, non pas que je ne l’aurais pas aimé, je m’y serai bien sûre faite mais c’était juste pas possible. Ca n’aurait pas collé.

Quand l’échographe a comencé l’examen j’étais dans un tel état de tension que c’était à peine supportable.

Vous attendez une petite fille!

Quel soulagement.

Je me suis mise à pleurer à chaude larme de soulagement, pas d’usurpation d’identité!

C’était le bon moment, juste assez tard pour mourir d’envie de savoir qui était ce bébé là.