J'veux un mec !

(Crédit photo : Love - It's So Gay - by MoonxxxChild -  ©2010 Elizabeth C.)

Je crois que je veux un petit copain. C'est peut-être la première fois que j'ose l'avouer à moi même et donc encore plus à mes lecteurs.

En réalité, j'en veux un, mais j'ai la mauvaise habitude de tout faire foirer... constamment, inconsciemment...

D'ailleurs, je me rends compte que je n'ai pas réellement eu de relations excédant 2 mois. C'était avec un mec prénommé Augusto, durant mon séjour à Londres, et j'ai réussi à embrasser une 10aines d'autres mecs devant lui au G-A-Y.

Y'a aussi eu Chris, même si on ne peut pas appeler ça une vraie relation sachant que j'étais avec lui plus pour ne pas me faire expulser de l'auberge où il travaillait que par amour.

Du coup, je ne peux plus nier l'évidence : Je finirais vieille fille, seul devant mon ordinateur dans ma chambre universitaire.

Où alors je peux aussi me bouger le cul, faire un régime, arrêter de ressembler à un charclo alcoolique, et surtout, arrêter de paniquer dès qu'un mec montre une once d'intérêt pour moi.

Paniquer ? Oui, c'est le mot. Quand je suis en couple, je me sens très rapidement mal, comme privé de liberté, comme si ce que je vivais n'était pas pour moi.

Pourtant, le soir dans mon 9métre², je me rends compte que j'aimerais bien avoir quelqu'un avec qui parler, pour recevoir des compliments, pour le sexe, pour avoir quelqu'un à qui raconter mes journées de merde au lycée ( même s'il s'en fout ), pour lui demander si le t-shirt noir et mieux que le rose et être conforté dans mon choix déjà fait depuis des lustres, pour entendre « bonne nuit » avant de se coucher et pour le plaisir de raconter ma vie de couple à tous mes amis déjà maqués.

Et la liste pourrait être encore plus longue.... Je sais au fond que c'est ce genre de relation que je veux.... Donc, je prends la décision solennelle, et vous qui me lisez êtes mes témoins, qu'avant la fin de l'année scolaire je trouverais quelqu'un, et que si nous venons à rompre, pour une fois, ça ne viendra pas de moi et mes crises de paniques.

Xoxo

Yann.