Magazine Humeur

Libye-Syrie : une fois oui, deux fois non, Sarkozy humilié

Publié le 05 octobre 2011 par Menye Alain
Kadhafi et Assad
Libye-Syrie : une fois oui, deux fois non, Sarkozy humilié

Kadhafi et Assad

Nicolas Sarkozy vient d’être humilié aux Nations-unies (voir caricature québécoise en dessous). Le texte rédigé par la France en coopération avec l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Portugal qui menaçait le régime syrien de « mesures ciblées » s’il ne mettait pas fin à la « répression » dans les trente jours a été rejeté.  »Le monde est injuste » disent aujourd’hui les pays va-t-en-guerre du Conseil de sécurité à savoir, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. « Cette fois-ci, on ne nous prendra plus » semblent dire les délégations russes et chinoises au Conseil de sécurité, qui ont fait parler leur « droit de véto ». Après avoir accepté la barbarie en Libye, cette crise de conscience-là, fera date.

Dans ce dossier syrien, les « grands » n’ont jamais demandé aux insurgés syriens, qui viennent de mettre en place leur CNT par mimétisme, personne n’a jamais demandé aux opposants de mettre un peu d’eau dans leur vin. La grande hypocrisie vient du Canada. En effet, il a décidé de renforcer ses sanctions contre le régime syrien en visant le secteur pétrolier, mais toute fois, sans freiner les activités du géant énergétique canadien Suncor dans ce pays. Cherchez l’erreur.

Alors que dans le même temps, le régime du prix Nobel frauduleux

Libye-Syrie : une fois oui, deux fois non, Sarkozy humilié
de la paix, Barack Hussein Obama, a interdit la vente d’équipements de télécommunications à la Syrie, tout en autorisant certaines télécommunications entre les Etats-Unis et ce pays. De quel droit, donc ?  Prendre ainsi parti n’est clairement qu’une ingérence dans les affaires internes des pays souverains étrangers. La Syrie s’est-elle impliquée dans la répression des indignés américains à Wall Street ?

Alors que le même préalable qu’en Libye est exigé en Syrie, à savoir toute discussion ne pouvant avoir lieu qu’avec le départ de Bachar Al-Assad du pouvoir, n’est pas acceptable. Au nom de quel principe démocratique, de quelle loi internationale, un gouvernement quelconque, peut-il exiger le départ d’un président quel qu’il soit ? Ce qu’ils ont réussi à faire en Libye, c’est à dire installer le chaos, ne se produira pas en Syrie. Et c’est tant mieux. On peut être contre une répression mais, il faut aussi demander aux insurgés d’avoir l’amour de son pays et non la haine de son dirigeant et exiger son départ.

Quand on sait que les résolutions onusiennes 1970 et 1973 ont été triturées à souhait, quel crédit peut-on encore accorder à des prédateurs prêts à tout pour faire marcher leurs économies moribondes ? Au détriment des Libyens, ces gens mènent une guerre contre les populations civiles qu’ils étaient sensées défendre, simplement parce que celles-ci sont favorables au régime de Kadhafi. Ceux qui refuse de croire ou de voir, peuvent toujours s’acheter des lunettes et un cerveau.

Syrte, aujourd’hui, représente ce qu’il y a de pire. C’est un génocide. Les terroristes de l’OTAN/CNT sont entrain de commettre dans un silence assourdissant, des crimes de guerre.  Cette mascarade n’a que trop durée…


Retour à La Une de Logo Paperblog