P-Town, the City of Roses

Publié le 09 septembre 2011 par Veronique_m
Le long week-end tant attendu a fini par arriver, pour bien sûr passer à toute vitesse. Des dizaines de kilomètres à pied et cinq ampoules plus tard, je suis de retour de Portland depuis quelques jours, le sourire aux lèvres et la tête remplie de souvenirs, de sensations, et déjà en manque. On a beau le savoir, chaque fois c'est la même chose. On est dans sa routine, la vie va plutôt bien, les occupations ne manquent pas, on ne s'ennuie pas. Et puis on part faire un tour ailleurs. Et tout est bousculé, les repères de la vie quotidienne ont disparu, on est en mode "exploration". Je ne me lasse pas de cette sensation, j'adore me sentir stimulée par la nouveauté de ce qui m'entoure. Les images défilent à toute allure, les idées se réveillent. Et chaque voyage ouvre une porte qui donne envie d'atteindre la suivante. Tout en prenant le temps de savourer le passage entre les deux portes, quand même ;-)
Dans ce cas-ci, c'était parfait. Portland ne m'étais pas complètement inconnue, j'y suis allée une première fois il y a fort longtemps et surtout j'y suis retournée à Noël l'année dernière. J'avais donc une idée générale de ce qu'était la ville. D'où le besoin de l'explorer davantage, d'ailleurs, car ce que j'en avais vu dans la froidure de décembre m'avait mis l'eau à la bouche.
Pas de froidure cette fois-ci, mais de la chaleur, la vraie, celle qu'on n'avait encore jamais eue à Vancouver en 2011. Plus de 30 degrés, un miracle. L'été après l'été, en quelque sorte. La veille de mon départ, j'ai donc refait ma valise pour remplacer les pantalons que je croyais de rigueur en ce début de septembre par des petites jupes légères et des p'tits tops sans manches. Je n'allais certainement pas m'en plaindre...
Et je suis partie aux aurores, par le train de 6h40, valise, appareils photo et guides dans le sac. Le long voyage -qui s'est d'ailleurs éternisé à cause d'un train en panne sur les rails- m'a donné largement le temps de faire toutes les recherches nécessaires pour profiter au maximum des trois jours qui allaient suivre.

À ceux qui partent à Portland pour un long week-end, restent en ville seulement et rentrent en se disant que Portland c'est sympa mais limité, je conseille de sortir du centre, de traverser la rivière Willamette et d'aller explorer les autres quartiers. Après tout, Vancouver serait bien limitée si on passait un week-end entre Downtown et Gastown, non? Si on n'allait pas faire les magasins sur Main St ou Commercial, si on ne se promenait pas sur le seawall de False Creek, si on ne trempait pas ses pieds dans le sable de Kits Beach ou des autres plages... Pareil pour Portland! Il faut voir où les gens vivent pour avoir une meilleure vision de la ville.
Et pour ça, pas besoin de voiture. Vancouver qui semble tant vouloir ressembler à Portland a encore du travail à faire pour intégrer les vélos dans la ville. Parce que Portland et ses vélos, c'est quelque chose. Ils sont partout, dans les rues, sur leurs pistes dédiées ou avec les voitures, un peu sur les trottoirs aussi. Des vélos de toutes sortes, certains franchement farfelus, d'autres très branchés. Je voulais m'en louer un, finalement je ne l'ai pas fait mais si j'ai la chance de retourner là-bas par un week-end ensoleillé, c'est évident que je me déplacerai à vélo. Cette fois-ci, j'ai plutôt expérimenté le système de transport en commun de Portland, le trimet. Autobus, streetcar, et le Max, autre tramway un peu plus moderne (mais pas vraiment plus rapide). Et puis les bons vieux pieds, parce que quand on visite une ville, on mange du kilomètre sans s'en rendre compte. Bon plan à savoir, le transport en commun -sauf les autobus- est gratuit dans un large périmètre du centre-ville, et sinon, pour 5 dollars, on peut voyager partout dans la ville toute la journée. Les cartes s'achètent dans les distributeurs des stations de tramway. Simple comme bonjour.




Bon, maintenant j'ai 400 photos à trier, des adresses, des idées de promenades à répertorier... À suivre, donc.