Le père franciscain Pierbattista Pizzaballa, est le « custode » de Terre Sainte.
J’ai bien apprécié le témoignage de ce catholique, sur la prière au cœur de son engagement pacifique dans une région … « emblématique » ( ?). Ce témoignage répond indirectement à mes questions sur la prière…
« Comment est-ce que je rencontre le Christ aujourd’hui ?
Je ne suis pas toujours prêt à la rencontre. Mais je sais quelles sont mes certitudes : la Parole, la prière, le Lieu et les personnes. Ensemble.
Dans Marc et Mathieu, on lit que « Jésus alla habiter à Capharnaüm. Jésus vient exactement habiter dans cette terre blessée et fragmentée, devenue hostile pour Dieu et pour l’homme. » ( déjà !). Le dieu de Jésus n’est pas un dieu lointain, Il est là où est Jésus… Proche.
« Jésus est naturellement le cœur de notre prière » (…) « prier » est la « première chose à faire pour la Terre Sainte ».
« La prière est la première chose à faire parce qu'elle nous place dans une juste proportion dans nos relations avec les personnes ». « La prière nous met dans l'horizon de Dieu ».
Et puis, après la prière, « il y a l'engagement ». La prière « ne peut rester une activité du cœur qui risque de devenir un peu sentimentale », elle doit aussi mener « à un engagement concret, actif », a-t-il ajouté.
Il faut enfin du « courage », parce que nous avons besoin « de personnes qui nous aident à sortir un peu de notre petit horizon, qui soient audacieuses et capables de provoquer et de secouer un peu nos consciences ».
Prier, c’est entrer dans la prière que Dieu fait continuellement en moi. Prier, c'est respirer Dieu ! Denis Huerre, moine bénédictin |