Barbour academy

Bon, évidemment, votre sagacité exemplaire vous aura fait bondir : hier, point de nouvelle de votre épicier. Allons ! Vous m'encensez de louanges, et me voilà disparu...

Mais j'avais de bonnes raisons : j'ai eu du mal à me remettre de mon week-end qui n'était pas aussi enchanteur que ceux que Lorie, artiste humaniste et intellectuelle s'il en est, nous chantait il y a quelques années dans une ritournelle des mieux troussées.

D'habitude, je vis dans le onzième au milieu des gothiques le soir, et des e-m-o Rock le samedi après-midi. 

Pendant trois jours, je participais à une kermesse dans le dix-septième arrondissement parisien, au milieu des hôtels particuliers néo-gothiques, et avec un défilé de barbour, de sept à soixante-dix-sept ans, comme aurait pu le chanter l'autre de nos chanteurs intellectuels et humanistes. Des enfants habillés avec de très jolis manteaux, serre-tête et jupes plissées, des garçons en pantalon de velour côtelé marron, des parents visiblement pas encore ruinés par la chirurgie esthétique abusive dont ils ont été victimes dans un passé plus ou moins proche.

Bref, ça a été un peu dur pour moi de me retrouver dans mon onzième, j'ai un peu déconné, j'ai chanté dans la rue à trois heures du matin jésus reviens, jé-ésus reviens, jésus reviens parmi les tiens, j'ai fini au poste.