Interview : Nadège Barbarossa sur “Ecrire une méthode de langue étrangère”
Publié le 06 octobre 2011 par Frederiqueauteure
Nadège Barbarossa est professeure d’allemand et transmet ses connaissances avec passion à des élèves du collège à l’enseignement supérieur. Auteure de Sie sind dran! (Ellipses), méthode pour débuter ou redébuter l’allemand, Nadège a accepté de répondre à l’interview du jeudi de Wild Writing pour expliquer les coulisses de l’écriture d’une méthode de langue étrangère.
Wild Writing / Délire d’écrire : “Comment t’es venue l’idée d’une méthode de langue?”
Nadège Barbarossa : “Depuis longtemps je feuillette les livres de la maison d’édition Ellipses. Le concept est toujours novateur et intéressant. Après m’être mise en contact avec une éditrice de cette maison d’édition, j’ai pu proposer mon concept : un ouvrage ludique et facile pour apprendre et revoir les bases. Enseignante dans un collège, je sais qu’il faut avant tout intéresser son auditoire ! Et puis, l’image de l’allemand difficile à apprendre m’énerve alors, j’ai voulu faire simple et abordable.”
W.W / D.E : ”Comment as-tu organisé l’écriture?”
N.B : “J’ai eu environ 10 mois pour finir la rédaction: en travaillant les soirs, les week-ends et les vacances, j’ai avancé au fur et à mesure. En me servant de mon expérience face aux élèves, j’ai ajusté les leçons, les exercices. J’ai lancé mon idée sur le papier pour y revenir, il m’est arrivé de tout supprimer et de recommencer pour trouver une explication ou un exercice simple et intéressant. J’ai fait bon usage de toutes les vacances scolaires pour écrire mon livre ! “
W.W / D. E : “Quels conseils donnerais-tu à des experts d’une langue pour écrire leur livre?”
NB : “Se lancer, démarcher une maison d’édition car il n’est pas toujours facile d’imposer son projet !
Il est essentiel de savoir ce que l’on veut faire passer dans la langue étudiée.
Il faut vouloir intéresser son public : le livre, on le fait avant tout pour les autres, pas pour soi!
L’écriture demande de l’investissement, du temps et parfois beaucoup d’investissement personnel : un projet peut prendre plus de temps que prévu !”
Crédit photo : Ofaj