La musiqueeeeuuuuh oui, la musiqueeeuuuuh

Je le sais sera la clé de l'amour de l'amitié.

Voire. Près de Nation, j'y suis resté sept heures. Quatrième étage ; pas beaucoup de bruit extérieur, de rue ou de centre commercial. Alors la musique, tu l'entends.

Mon employée de là-bas (et je crains de décevoir mes lecteurs en affirmant que quatre-vingt pour cent de mon personnel est strictement féminin et que je déplore de n'intéresser les vingt (pour cent) restants) va sûrement me demander une prime pour dangerosité du travail. La musique est forte, la musique est nulle, la musique est insupportable.

Mon employée de là-bas, j'en suis sûr, est en train de fomenter un terrible complot contre le type qui passe de la musique et qui dit toutes les dix minutes que l'espace voyage de votre grand magasin vous fera découvrir avec ravissement les mille et une merveilles du monde que vous ignorez encore, en alternance avec à l'occasion de la saintvalentin* nous vous invitons à réaliser un menu pour deux personnes que vous pourrez ramener chez vous, grâce au savoir faire de notre chef présent en permanence, et oui, en per-ma-nen-ce dans votre magasin.

Je suis resté sept heures dans ce magasin, j'y ai même rencontré de vieilles connaissances. Alors, je peux dire que j'ai testé pour vous : la musique c'est pas la clé de l'amour de l'amitié.

* qui, à la date de cette aventure, était passée depuis une semaine ; pour quelqu'un qui déteste cette fête, la citer deux fois de suite dans son blog, ça pue.