Il y a une profonde émotion dans bien des blogs que je lis, dont certains figurent dans la liste à droite ; je ne vais pas les citer, je vais en oublier, ils se reconnaîtront.
Une émotion transmise, ou une émotion reçue.
Parfois, ils me font même verser une larme (virtuelle). Ils parlent de choses de leur vie ; avec leurs mots ; et tout ceci me renvoie à moi. Parfois leur vie est à l'opposé de la mienne ou de celle que je voudrais avoir ; et pourtant ces mots me touchent.
Moi qui ne parviens pas à faire la même chose. J'ai bien essayé, mais...
Il y a une légère angoisse dans la lecture de bien des blogs, dont certains figurent dans la liste de droite. Une angoisse parce que justement ils me parlent, ils me disent des choses que je voudrais dire, ils me relatent des choses que je voudrais vivre, ils décrivent des actes que je voudrais faire.
Mais je n'en parle pas.
Parce que mes larmes ne sont que virtuelles, parce que j'ai cessé de pleurer le jour où j'ai cessé de croire au bonheur.
Parce que là, ça tient, et si je me mettais à trop y penser et à en parler, ça remettrait en cause bien des choses ; et aujourd'hui ça n'est pas le moment.
Alors silencieusement je les admire. Silencieusement je les lis. Et rageusement je me déconnecte.