J’aime Paris… sans doute car la ville lumière est à un saut de puce de chez moi… Ah ah ah, un saut de puce, s’amuseront ceusses qui ont déjà vu ce film, dont c’était la première européenne en ce dimanche ensoleillé. Qué bonheur de le découvrir, en première européenne, avec son réalisateur, Eric Bergeron, en bonus.
Un monstre à Paris, c’est un zeste de charme supplémentaire offert à la capitale française, car l’action se situe en 1910, époque d’une inondation géante. Avec les costumes qui vont avec, les voitures qui vont avec, les pavés qui vont avec, les devantures qui vont avec. Un charme fou, sublimé par des images lumineuses et des personnages hauts en couleurs.
Je craque pour Raoul et son costume en hérisson. Paraît que c’est en foin, mais pour moi, clair que c’est du hérisson.
Je craque pour le serveur du cabaret (mais comment ski s’appelle ?), qui me rappelle étrangement Benoît, de Secret Story 4, non ?
Je craque bien sûr pour Lucille, à qui la voix de Vanessa Paradis donne tout son charme.
Je craque pour Francoeur, dont la voix, empruntée à M, est en totale adéquation. M comme Monstre, sans doute.
Et je craque pour les mélodies, l’histoire, les rires, les subtils traits d’humour comme le chapeau typique de M qui fait un bref passage ou comme l’apparition soudaine de « Bourvil », juste pour une phrase. Toutes ces petites choses font de ce film une réussite.
Un film français à l’origine, même si les personnages « parlent » anglais, financement oblige. Ils causent français hein, mais les mouvements de lèvres sont english.
A voir, parce que dans la vie, y’a pas que Disney, Pixar et tutti quanti, parfois.