Magazine Humeur

Religion et politique.

Publié le 08 octobre 2011 par Perceval

Les extraits ci-dessous proviennent du documents de la conférence des évêques de france: " Élections : un vote pour quelle société ? ".

Abbé Pierre et mère térésa
«Beaucoup de comportements cyniques ou simplement irréfléchis ont conduit à la perte du sens d’une destinée commune, à commencer par l’affirmation selon laquelle chacun n’a de comptes à rendre qu’à lui-même en oubliant que les droits n’ont de sens qu’en lien avec des responsabilités […] lorsque le sens de l’existence ne passe plus par le lien à autrui, la perception même de l’intérêt général est brouillée. Les propositions politiques de long terme sont dévalorisées. Les attentes des citoyens s’en trouvent faussées.

l n’y a plus de hiérarchie des priorités et chacun réclame l’intervention de l’État pour ses problèmes particuliers! » [2] [2] CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE, CONSEIL FAMILLE ET SOCIÉTÉ, Grandir dans la crise, coéd. Bayard/Cerf/ FleurusMame, coll. Documents d’Église, mars 2011, page 18-19.

 

 

Zachée
Si « l’Église ne peut ni ne doit prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible […], elle ne peut ni ne doit non plus rester à l’écart dans la lutte pour la justice. Elle doit s’insérer en elle par la voie de l’argumentation rationnelle et elle doit réveiller les forces spirituelles, sans lesquelles la justice, qui requiert aussi des renoncements, ne peut s’affirmer ni se développer » [3]. [3] BENOÎT XVI, Deus caritas est, n° 28, 2006.

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Le véritable développement humain suppose « des hommes droits, des acteurs économiques et des hommes politiques fortement interpellés dans leur conscience par le souci du bien commun. La compétence professionnelle et la cohérence morale sont nécessaires l’une et l’autre » ! [4] [4] BENOÎT XVI, Caritas in veritate, n° 71, 2009.

 

 

« La crise couvait depuis longtemps. Elle s’est manifestée d’abord dans le domaine écologique. Puis les crises alimentaire, financière, économique, monétaire et sociale se sont succédées rapidement, révélant une crise bien plus profonde, une crise spirituelle, une crise de sens. Cette crise du sens profond de l’existence a été masquée par une confiance excessive dans l’économie libérale. Il est clair aujourd’hui que l’économie seule ne peut fournir les réponses adéquates à tous les problèmes de société » [5]. [5] IBID., Grandir dans la crise, page 29.

« On voudrait être convaincu que les dérives financières de 2008 n’ont pas été oubliées et que les événements qui les ont provoquées n’ont pas repris leurs cours. Les contrôles réels des flux financiers, au niveau national et international, peinent à se mettre en place. L’illusion d’une grande distribution des fonds publics continue de masquer les failles structurelles de notre pays et contribue à prolonger le rêve d’une société de consommation sa

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ns rapport réel avec les moyens disponibles, ni dans les foyers ni dans la société.

L’appel que nous lançons régulièrement à promouvoir de nouveaux modes de vie n’est pas une incantation moralisante.

C’est plutôt l’avertissement que la raison humaine doit lancer devant les excès de notre système » [6]. [6] Cal ANDRÉ VINGTTROIS, Discours d’ouverture, Assemblée plénière, Lourdes 2011.

Une redéfinition du bien commun est sans doute nécessaire. « Il appartient à chacun d’intégrer que ses envies personnelles ne peuvent être l’unique ressort de son agir et de son jugement. Il est fort possible que la prise en compte du bien commun demande des sacrifices à chacun » [7]. [7] IBID., Grandir dans la crise, page 47.

« Aucun pays ne peut penser être en mesure de faire face seul aux problèmes migratoires de notre temps. Nous sommes tous témoins du poids de souffrances, de malaises, et d’aspirations qui accompagnent les flux migratoires. […] les travailleurs étrangers, malgré les difficultés liées à leur intégration apportent par leur travail une contribution appréciable au développement économique du pays qui les accueille, mais aussi à leur pays d’origine par leur envoi d’argent. Il est évident que ces travailleurs ne doivent pas être considérés comme une marchandise ou simplement comme une force de travail […]. Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance » [8]. [8] BENOÎT XVI, Caritas in veritate, n° 62, 2009.


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