Je ne suis pas celui que vous croyez 1

Il fallait bien que ça me tombe un jour dessus, ce genre de chaînes de blogueurs où tu dois répondre à un questionnaire. Tybo nous annonce cinq choses que nous ne connaissions pas sur lui, il aurait pu tout aussi bien nous coller sa photo, ça aussi on ne connaît pas (enfin pas moi). Etant donné que je l'aime bien, ce Tybo, et, surtout, que son questionnaire se limite à dire cinq choses que les autres ne connaissent pas sur moi, je le fais. Et puis il a dit que je le ferai pas, et c'est le genre de trucs qui me pousse à le faire quand même. Et paf.

1. j'ai joué une quinzaine d'années de l'accordéon. Non, pas du Yvette Horner, de l'accordéon de concert, musique classique et contemporaine (Bach, Ligeti und so weiter). Bon, j'ai aussi appartenu à un orchestre d'accordéons, ce qui m'a permis de jouer des medleys Charles Aznavour dont je me serais bien passé, et des transcriptions de tubes symphoniques pathétiques. Pour vous décrire l'ambiance, un orchestre d'accordéon, ce sont des gens qui jouent de l'accordéon très fort, sans écouter les autres. Et quand tu essaies d'être subtil dans ton jeu, ça ne s'entend pas. La première année tu te dis qu'ils vont changer, la deuxième tu te dis que tu joues comme tu en as envie, la troisième tu joues de moins en moins fort parce que tu ne vas pas te fatiguer à faire un truc qui ne sert à rien. Et au moment où tu te rends compte que tu peux jouer en silence sans que personne ne le remarque, tu te barres.
Ca m'a aussi permis de participer à des bals musette de banlieue, vas-y que je te danse la valse et le paso-doble dans la salle des fêtes de Nanterre et de Bezons. Un bonheur absolu. J'ai fini maquillé en vert et habillé en toge, comme dans Astérix chez les helvètes (je crois). Mais j'y ai aussi rencontré un pote avec qui je m'entendais bien musicalement (il est parti avant moi), et qui m'a permis de me révéler en tant qu'homosexuel. Comme quoi.

Etant donné que je ne sais pas faire bref, la deuxième chose que vous ne savez pas encore de moi, ça sera plus tard.