Et je continue cette quatrième journée par un film Québecois très dur mais très très beau, qui me plonge dans la vie de Pierre, ex-toxicomane qui a perdu sa sœur because le came et s’en est sorti because l’amour de Madeleine, avec qui il a eu quatre bambins pour qui il invente des histoires chaque soir. Un conte de fées, ou presque, qui bascule lorsque Pierre croise la route d’Eve, junkie totalement paumée. Poussé par sa culpabilité latente, il va tout faire pour tenter de l’aider à s’en sortir, au risque de perdre tout ce qu’il a difficilement construit.
Comme toujours, le cinéma québecois ne me déçoit jamais. Et ce fut encore le cas avec ce film où la jolie gueule de l’acteur contraste avec ce qui l’attend. Tous les acteurs y sont parfaits et l’histoire, difficile, prête à réflexion.
La rencontre qui suivra avec le réalisateur apportera un complément à ce moment.
Seul regret : pas de sous-titres, ni en français ni en anglais, ce qui rendait la compréhension parfois difficile et m’a fait réaliser que même si on a beau parler la même langue, ce n’est pas pour autant que j’ai tout capté, avec cet accent adorable mais ô combien difficile à cerner.