Tandis que mes collègues se répandent en palabres je profite d'une pause pour corriger un chapitre de mon roman. Lorsque j'entame un travail d'écriture, je m'esquive de la moindre situation routinière pour retrouver fébrilement les mots. En même temps j'éprouve parfois une sensation de vertige, je frôle le renoncement, je m'infiltre dans le doute, mais tout de même le plaisir d'écrire l'emporte sur mes états d'âme.
Didier