sécession

Publié le 19 novembre 2006 par Spicynico

Ce qui rend la valse viennoise terriblement séduisante, légère, sensuelle comme une coupe de Prosecco, c'est le temps sur lequel la musique prend son envol.

Une valse, ça a trois temps. Mais dans le cas de la valse viennoise, c'est le deuxième sur lequel tout repose. Un temps légèrement accentué, légèrement plus long. Très légèrement : si on n'y fait pas attention, on ne l'entend pas, mais juste, on se rend compte que cette musique est aérienne.

Tout dans son rythme tend en fait à l'envol : le premier temps n'est pas lourd mais donne l'élan à ce deuxième en suspension, un peu comme deux danseurs virevoltent en caressant le sol. C'est cela la valse viennoise : le temps fort, c'est le temps suspendu, ni celui du début, ni celui de la fin, celui du milieu. Celui de l'air.