Ségolène Royal / @Razak/DA
Comme vous l’avez sans doute remarqué, je n’ai plus fait un seul article concernant Ségolène Royal. Le dernier en date a été posté le 18 juillet dernier. Contre mauvaise fortune, il faut faire bon coeur. En effet, la défaite cuisante de Ségolène Royal s’inscrit tout d’abord dans la nocivité des sondages. Ensuite, il faut aussi le mettre dans la dépravation des moeurs politiques, tout en notant, aussi, le sectarisme de ses partisans et sa position sur le génocide libyen. Ambiance.
Folie sondagière à la tête du client
On a remarqué, en France, que les éditorialistes éditocrates se sont mués en commentateurs hippiques. Avec la puissance des médias, ces derniers commentent les sondages, sans même une once d’analyse. C’est ainsi que la seule personne qui propose, dont on voit ses engagements repris par la plupart, est éliminée lamentablement d’un scrutin qu’elle était sensée gagner haut la main. Ses anciens lieutenants, Manuel Valls et Arnaud Montebourg sont crédités de près de 23% des votes, c’est dire la puissance de cette femme.
Ségolène Royal avait déclaré: » Je veux que la France retrouve ses valeurs fondamentales, les valeurs de la famille, les valeurs de l’éducation nationale, de la santé publique (…) les valeurs de la sécurité et les valeurs républicaines qui sont gravement mises à mal » Hélas, elle n’a pas eu cette chance-là. Visiblement, les votants ont suivi les sondeurs sans toutefois réfléchir aux propositions des candidats. Cette élection s’est faite à la tête du client et j’estime que Ségolène Royal est victime d’une injustice. Néanmoins, l’élection présidentielle ne peut se faire sans elle.
Dépravation des moeurs politiques
On a vu la France ou plutôt les sondeurs nous mettre en haut de l’affiche une personne comme Dominique Strauss-Khan dont le pedigree sexuel n’est plus à démontrer malgré des soutiens aussi ridicules que pathétiques. Vie privée nous disent-ils. Et que dire de François Hollande qui le remplaça au pied levé ? Cumulard, vie plutôt dissolue avec une double vie à laquelle Ségolène Royal mis fin en lui demandant de quitter leur domicile de Boulogne-Billancourt lorsqu’elle a su qu’il sortait avec la journaliste Valérie Trierweiler. Bref, un chapelet….
Quand les Français aux valeurs de gauche soi disant placent Martine Aubry en seconde position de ce vote, c’est avoir surtout la mémoire courte. Très courte même. Oublié le complot de Reims ? Aux oubliettes la tricherie à la tête du premier secrétariat ? Franchement, si c’est avec ça que le Parti socialiste (PS) veut reconstruire une France irréprochable qui est restée un vain mot avec les extrémistes racistes de l’UMP, c’est perdu d’avance.
Libye, banlieue et sectarisme abscons.
La position hasardeuse sur la Libye a détruit les convictions de beaucoup. Ceux qui ont toujours voté pour Ségolène Royal se sont retrouvés désarmés après sa sortie sur la Jamahiriya arabe libyenne et son soutien à l’action meurtrière de Nicolas Sarkozy et de sa clique. La banlieue française est peuplée de millions d’arabes qui ont toujours apporté leur soutien à Ségolène Royal. Ils se sont donc sentis concernés par cette partialité prise par Ségolène Royal en faveur d’une guerre injuste. D’ailleurs, aucune déclaration de guerre n’a jamais été faite contre la Libye. Pourquoi lui imposer cette guerre ?
J’ai parfois été reproché de parler de moi. Mais, ici, il s’agit d’éclairer la lanterne de ceux qui ont vu me retirer depuis le mois de mars à un soutien actif à la personne de Ségolène Royal malgré mon article de juillet. Ce qui s’est réellement passé concerne un article où je taxais Barack Hussein Obama de nazi après son envoi de 100 Tomahawk sur la Libye. Celui-ci m’a valu l’exclusion de facto du site Segorama, celui qui fait la synthèse des informations concernant la présidente du Poitou-Charentes. Pire, mes amis de Désirs d’avenir (DA) m’ont reproché de laisser sous les commentaires des articles concernant Ségolène Royal, des vidéos de certains posteurs parlant de Dieudonné. Rien que ça. Comme si un site libre empêchait aux gens de s’exprimer…